Des militants peuvent désormais obtenir que les personnages qui les dérangent soient retirés des scènes de certains films.
Une immense vague de révision de notre patrimoine culturel est à l’œuvre. Dernier épisode en date : un mouvement qui entend modifier le film de Chris Columbus Maman, j’ai encore raté l’avion ! de 1992 pour le rendre digeste à notre modernité fragile.
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Des milliers de cinéphiles vigilants entendent en effet expurger ce chef-d’œuvre tout à fait dispensable d’une séquence à proprement parler diabolique: celle où Donald Trump fait une brève apparition pour orienter le personnage du jeune Macaulay Culkin dans le Plaza Hôtel dont le futur président était le propriétaire à cette époque. Le comédien, aujourd’hui quadragénaire, a salué l’initiative prophylactique. Un internaute a même procédé au nettoyage numérique de la séquence.


On se souvient qu’au plus fort de l’hystérie #Metoo, un toilettage similaire avait été apporté au film Tout l’argent du monde, de Ridley Scott, pour que disparaisse à jamais l’image maléfique de Kevin Spacey, qui fais