Avec Ivan Rioufol et Jeremy Stubbs.
Emmanuel Macron a eu une conversation téléphonique de deux heures avec Vladimir Poutine. La première depuis 2022. Avec quel objectif? On ne sait pas, mais on dirait qu’il cherche un rôle à jouer sur la scène internationale à un moment où tout le monde parle de Trump et de Netanyahou, mais pas de lui. Jusqu’à présent, la diplomatie française n’a pas réussi à faire grand-chose pour Boualem Sansal, qui vient d’être condamné en appel à cinq ans de prison. En même temps, un élu de la République, Sébastien Delogu, est allé à Alger faire des salamalecs aux autorités, sans dire un mot de cette condamnation, ni de celle du journaliste Christophe Gleizes, accusé d' »apologie de terrorisme ». À moins que Boualem Sansal ne soit gracié dans les jours qui viennent, la seule conclusion, c’est que, sous M. Macron, l’influence géopolitique de la France est au plus bas.
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La dette publique française explose. Le Premier ministre lui-même a parlé de « Himalaya » à escalader pour maîtriser les finances de l’État. Pourtant, en 2017 Emmanuel Macron avait promis que, lui président, le budget serait maîtrisé. Au cours de ses deux mandats, la France a perdu totalement le contrôle de ses finances.
Enfin, là où le gouvernement veut bien investir, c’est dans les éoliennes. Non seulement ces dernières défigurent les paysages et les côtes pittoresques de la France, mais elles restent aussi le symbole du rejet de la France périphérique pour qui le prix de l’électricité, toujours en hausse, représente un facteur d’appauvrissement constant.
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