Inspiré par Hugo et Kassovitz, le réalisateur des Misérables gratifiait de mots fleuris Eric Zemmour et Zineb El Rhazoui, il y a quelques jours.
Ladj Ly se réclame de Victor Hugo. Les misérables du xxie siècle ne vivent plus à Paris, ils peuplent désormais les « quartiers » et, à en croire le film, ils sont majoritairement noirs.
Pas de Fantine à l’horizon
Néanmoins, comme autrefois, ils restent pauvres et n’aiment pas la police. Quand on voit Christophe, le chef de la BAC violent et corrompu qui fait sa loi dans le quartier avec les caïds locaux, on comprend pourquoi. Les misérables d’aujourd’hui ont des enfants. Beaucoup d’enfants qui sont, c’est étrange, surtout des garçons. Toujours en groupe, parfois en meute, ils vivent dehors. Quant aux filles, elles ne font que de furtives apparitions. On peut d’ailleurs légitimement s’interroger, au vu de la référence au livre de Hugo : mais où est donc passée Cosette ? Et où sont les femmes ? Les seules