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De quoi le drapeau palestinien est-il vraiment le nom?


De quoi le drapeau palestinien est-il vraiment le nom?
Rome, 22 septembre 2025 © Marco Di Gianvito/ZUMA/SIPA

Le drapeau palestinien est devenu l’objet d’innombrables récupérations, échappant aux militants sincères qui rêvent d’un peuple palestinien vivant enfin en paix aux côtés d’Israël.


Il est brandi partout, dans les manifestations politiques, culturelles et sportives ; il se dresse au fronton de bâtiments officiels et pend aux fenêtres des appartements ; il est collé sur les mâts des réverbères, les sièges des transports publics et les vitrines des commerces ; il flotte sur les embarcations de fortune de Greta Thunberg, de Rima Hassan et de… Thomas Guénolé. Par-delà le soutien aux habitants de Gaza, le drapeau palestinien revête une autre signification qui devrait en tout cas nous questionner.

Signifié et signifiant

Bien sûr, nul ne devrait jamais souiller, piétiner, brûler un drapeau national, régional ou même clanique dès qu’un homme s’émeut, s’agenouille, se prosterne devant lui. L’étendard palestinien, rappelant par sa quadrichromie panarabe les héritages abasside, fatimide, omeyyade et hachémite, ne fait évidemment pas exception à la règle. Cette précaution, indispensable en ces temps de grande sensiblerie et d’encore plus grande victimisation, ne doit pas nous empêcher de comprendre le signifié derrière le signifiant lorsqu’il est affiché dans les villes européennes.

Comme avant lui le drapeau soviétique frappé du marteau et de la faucille ou la photo iconique de Che Guevara, désormais rangés dans le placard des militants de gauche, et cohabitant dans un étrange paradoxe avec le drapeau LGBT(QIA+++), il est alors le pavillon des faux rebelles en keffieh qui pensent résister contre un prétendu génocide, mais qui feignent de ne pas comprendre que le vrai courage serait d’arborer le drapeau israélien, ou le ruban jaune, dans certains quartiers de Londres, à Molenbeek, ou dans un meeting de la gauche hassano-mélenchoniste. 

Bonne conscience

Il est la bannière des islamistes qui entendent imposer la charia dans les quartiers et celui de leurs idiots utiles, issus des rangs de la gauche et de son extrême ; il est l’emblème des antisémites qui se drapent dans l’antisionisme sans être capables de le définir et, en manifestation, il forme une marée qui accompagne les slogans parmi les plus infâmes de l’époque : « From the river to the sea »…  ; il est le vêtement qui habille les bourgeois tiers-mondistes d’une bonne conscience en leur permettant, pour paraphraser Rousseau, de ne pas avoir à se soucier des problèmes de leur voisin qui peine à boucler ses fins de mois ; il est l’étendard des ambitions présidentielles d’un ancien Premier ministre français atrabilaire croyant pouvoir rejouer son moment de gloire à l’ONU. 

Pour toutes ces raisons, le drapeau palestinien est le signe de ralliement facile de toutes les causes qui entendent culpabiliser l’Occidental et détruire sa culture millénaire pour la remplacer par une islamisation teintée de nihilisme ; il est le signe de notre effacement au profit d’un nouveau monde dont nous, Européens de civilisation, n’aurions qu’à disparaître ; en un mot comme en cent, il est la bannière des islamo-gauchistes. 



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