« La Grande-Bretagne s’est enfin réveillée. Le patriotisme et les frontières sont l’avenir » a déclaré le militant controversé Tommy Robinson, lors du raz de marée nationaliste de Londres samedi dernier. Alors que les spéculations sur le profil du suspect du meurtre de Charlie Kirk vont bon train en Amérique, sa veuve a déclaré « Vous n’avez aucune idée du feu que vous avez allumé ». Partout en Occident, les auto-proclamés humanistes et antiracistes perdent du terrain.

Panique à gauche ! Les rappels à l’ordre des « humanistes » et des « antiracistes » n’intimident plus. La nazification des nationaux connait son effet boomerang. Derrière les postures progressistes, apparaissent les débordements de haines, d’intolérances. Les « antifas » sont les fascistes. C’est un antifasciste revendiqué, qui vivait en couple avec un transsexuel, qui a tué par balle l’Américain Charlie Kirk, 31 ans, le 10 septembre. L’influenceur conservateur et soutien de Donald Trump débattait devant 3000 personnes sur le campus universitaire de l’Utah. Présenté en France, par les médias de gauche et les dénonciateurs sur X, comme « influenceur conspi d’extrême droite », Kirk avait construit sa renommée sur le dialogue avec ses contradicteurs. « Prove me wrong » (« Prouvez-moi que j’ai tort ») était son slogan. Mais le système a décrété la victime indéfendable. Au parlement européen, la minute de silence n’a été respectée ni par la gauche ni par le centre. Pour la bien-pensance mondialiste, Kirk aurait récolté ce qu’il avait semé, en défendant son pays et la liberté de débattre. Après son assassinat, Le Monde a titré : « Les trumpistes crient vengeance ». En réalité, Kirk était non-violent. En revanche, en février 2017, l’animateur Laurent Ruquier avait appelé à « abattre » Trump, ce « gros blanc ». En janvier 2025, l’acteur Jacques Weber, parlant du même Trump, justifiait de « supprimer littéralement » l’ « ordure absolue ». Le 10 septembre, l’extrême gauche a montré son basculement totalitaire en faisant de « Bloquons tout ! » une démonstration de violences sous drapeaux palestiniens.
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Le monde des faux gentils, dénoncé par votre serviteur il y a 20 ans[1], s’effondre. Les corruptions morales du camp du Bien s’étalent, y compris à travers le militantisme de l’audiovisuel public confirmé par l’affaire Legrand-Cohen. Les accusations en « racisme », « populisme », « xénophobie », « islamophobie » n’ont servi, depuis 40 ans, qu’à interdire la critique de l’immigration de masse et de l’islam colonisateur. Les antiracistes, bouleversés en 2020 par la mort de George Floyd, Noir étouffé par un policier blanc, n’ont toujours rien dit de l’insoutenable meurtre, filmé, de la jeune Ukrainienne Iryna Zarutska, égorgée dans un tramway en Caroline du nord (États-Unis) par un Afro-américain qui a proclamé : « J’ai eu la fille blanche ! ». Ce crime, commis le 22 août, n’a été révélé que le 7 septembre.
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Les faux humanistes défendent un monde qu’ils ont rendu invivable. Hier, à Londres, des centaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel du pestiféré Tommy Robinson. Leur mot d’ordre : « Retrouver notre pays ». La pétition de Philippe de Villiers, lancée le 6 septembre pour réclamer un référendum sur l’immigration, a déjà récolté près de 850.000 signatures. Les mobilisations de Florian Philippot (Les Patriotes) mobilisent à chaque fois un noyau dur de résistants. La colère se libère. Elle ne se laissera plus calomnier par les charlatans du moralisme.
[1] La république des faux gentils, Editions du Rocher, 2004
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