Rama Duwaji fait entrer la gen Z à la mairie de New York – et on est vivement prié de se réjouir
La plupart des médias ont célébré sans nuance la victoire de Zohran Mamdani à New York.
Ils ont trouvé une nouvelle raison d’euphorie en la personne de son épouse, Rama Duwaji, musulmane comme lui et artiste branchée au service de toutes les causes palestino-wokistes.
Que ce soit outre-Atlantique ou en France, de Marie-Claire à Madame Figaro en passant par Elle, Grazia, France Inter ou Le Point, des articles dithyrambiques prolifèrent. Ou plutôt c’est quasiment un seul article qui se répète à l’identique, recrachant les mêmes hyperboles louangeuses et reproduisant les mêmes éléments biographiques copiés presque tels quels sur le site personnel de cette femme de 28 ans. Elle est belle ! Plutôt quelconque. Une icône de la mode ! Plutôt mal fringuée. Elle est si Gen Z, car elle a rencontré son mari sur une appli, Hinge ! Trivial. Une plasticienne talentueuse ! Elle produit des gribouillis représentant les mêmes têtes de femmes moyen-orientales, dont la plupart ressemblent à la sienne. C’est une artiste engagée ! Elle prétend qu’elle « interroge les nuances de la sororité et des espaces communautaires », parle des obstacles rencontrés par des femmes de couleur dans le domaine du « bien-être mental » et ose aborder les dilemmes de la pilosité corporelle.
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Sur Instagram, où elle est suivie par 1,4 million de blancs-becs progressistes, elle dénonce un « génocide » à Gaza et ressasse le lamento victimaire. Un dessin montre une femme de couleur vêtue d’un keffieh sous le genou d’un flic, tout comme George Floyd. Original ! On répète que toutes ses qualités feraient d’elle une nouvelle princesse Diana, sauf qu’elle a un CV plus maigre que celle qui s’est engagée contre le sida et les mines antipersonnel.
Elle proclame qu’elle est syrienne et de Damas. Certes, ses parents le sont, mais elle est née au Texas et, entre 9 et 19 ans, a vécu avec sa famille aux Émirats, avant de revenir en Amérique. Parmi ses « clients », elle cite le prestigieux musée d’avant-garde Tate Modern. En réalité, un de ses dessins a été posté sur la page Facebook de l’association des jeunes amis de l’institution. Peu importe à ses laudateurs. Quand on aime, on ne chipote pas.




