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De briques et de wokes

Ne touchez pas à l'ego des genderfluids !


De briques et de wokes
© D.R.

Wokisme : c’est au tour des Lego d’être attaqués. Entre personnages trop « genrés » et emboîtement de parties « mâles » et « femelles », un nouveau combat s’engage pour protéger nos enfants d’une société jugée beaucoup trop traditionnelle…


Il aura fallu un simple post d’Elon Musk le 6 février, pour que la presse britannique se penche sur cette affaire révélée par le Daily Telegraph. Depuis 2022, une exposition du musée des Sciences de Londres sur « les histoires et les expériences des communautés queer » explique aux visiteurs que les Lego sont anti-LGBT. Le principe de ce jeu consiste en effet à emboîter des briques en plastique les unes dans les autres en « accouplant », pour reprendre les mots du fabricant, des parties « mâles » dans des parties « femelles ». À en croire les commissaires de l’exposition, cette terminologie a pour effet délétère de formater l’esprit des enfants en induisant une vision du monde « hétéro-normée ». À quoi il faut bien sûr ajouter la micro-agression qu’elle constitue pour toutes les personnes qui ne se reconnaissent pas dans ce schéma de vie odieusement classique. À ce compte-là, les échecs sont racistes puisqu’ils mettent en scène une guerre entre les noirs et les blancs, et le poker, qui fait gagner le carré de rois contre le carré de dames, est viriliste. Et que dire du jeu des sept familles, cette offense injustifiable à tous les couples sans enfants ? Admettons toutefois que la lecture postmoderne du musée soit recevable. Il faudrait alors pousser la logique jusqu’au bout, et se rendre à l’évidence : dans un jeu de Lego, chaque pièce est à la fois mâle et femelle. Les briques de Lego sont hermaphrodites ! Ou intersexuées si l’on veut les assimiler à des êtres humains – comme les militants queers auto-enivrés par leurs propres délires. En attendant, la société Lego fait tout pour plaire aux wokes. Depuis quelques années, elle propose un set appelé « Tout le monde est génial ». Dans la boîte, les personnages, multicolores, sont volontairement dénués de visage et de caractéristiques afin de « ne pas être assignés à un genre précis ». On notera toutefois que le personnage violet, muni d’une importante masse de cheveux pleine de féminité, a le droit de déroger à ce principe d’indifférenciation. Et pour cause : il est présenté par le fabricant comme « un hommage aux drag-queens ».

https://twitter.com/elonmusk/status/1887507500456431904
Mars 2025 - #132

Article extrait du Magazine Causeur




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est journaliste.

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