Mercredi 21 mai, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps a dévoilé la liste des joueurs retenus pour affronter l’Espagne le 5 juin. Et parmi les heureux élus, Rayan Cherki, un choix sportif, mais aussi politique… Dicté par le lobby algérien et ses affidés ?
Didier Deschamps, c’est Bruno Retailleau
S’il n’avait pas intégré ce joueur franco-algérien de Lyon (doué, mais inexpérimenté), Deschamps aurait probablement été taxé de racisme, par ceux-là mêmes qui l’avaient accusé d’avoir écarté Benzema pour des raisons religieuses, par ceux-là mêmes qui depuis des années réclament son départ et demandent l’arrivée de Zidane… Récemment encore, Karim Zeribi, ancien élu EELV, cofondateur du conseil mondial de la diaspora algérienne, avait remis de l’harissa dans le couscous en déclarant : « Didier Deschamps, c’est Bruno Retailleau, il a un problème avec les Algériens. » C’est plutôt les Algériens qui auraient un problème avec Dédé, le surnom du sélectionneur.
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Pour pousser un peu plus Dédé dans les orties, Cherki avait habilement fait savoir, par le téléphone arabe, que s’il était recalé en équipe de France, il endosserait le maillot vert de l’équipe d’Algérie. Une forme de chantage qui a finalement abouti… avec sa convocation chez les Bleus.
FAF
Si toutefois Cherki regagnait un jour les Fennecs (surnom des joueurs de l’équipe d’Algérie), il ne serait pas le premier… En 2019, lorsque l’Algérie est devenue championne d’Afrique, sur les 24 joueurs de la sélection, 14 étaient nés en France. Et depuis, la FAF (Fédération algérienne) a renforcé le dispositif, en créant la »Cellule Radar », avec pour mission de recenser et contacter tous les jeunes Franco-algériens évoluant en France, opération confiée à Karim Idir, président du FC Dammarie-les-Lys, club d’Île-de-France, très bien introduit dans les instances fédérales du foot français. En s’appuyant dans tout l’Hexagone sur un réseau de techniciens binationaux qui « ont la fibre nationale », il a ainsi constitué un fichier de joueurs à la disposition de l’Algérie.
Les anciens joueurs algériens résidant en France ont également été mobilisés pour embrigader la jeunesse.
Ainsi les instances françaises forment des footballeurs qui ensuite, recrutés par des agents doubles, s’enrôlent sous un drapeau dont le croissant est enrichi au beur.