L’association des journalistes LGBTI a mené son enquête: l’émission de radio Les Grosses têtes est un nid de violeurs racistes homophobes et validistes!
L’association des journalistes LGBTI (AJL) récompense chaque année par des OUT d’or « les journalistes, artistes et personnalités qui contribuent de manière positive à la visibilité des personnes LGBTI. » C’est une association de type gauche diversitaire qui n’hésite jamais à dénoncer les méchants de type Gilles-William Goldnadel, et à regretter l’absence, sur les « plateaux composés exclusivement de blanc.he.s », des femmes « racisées » de type Assa Traoré.
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Son modèle journalistique est le New York Times pour la presse écrite et Loopsider pour les médias d’infos en vidéo, autant dire la crème du journalisme sérieux et audacieux, prêt à traquer et dénoncer toutes les détestables phobies du monde actuel.
ETUDE MÉDIA 🎙 L’@ajlgbt a écouté les @GrossesTetesRTL pendant cinq semaines… Aujourd’hui nous publions nos conclusions dans une étude complète sur le système discriminant mis en place sous couvert d’humour dans l’émission de @ruquierofficiel sur https://t.co/GiDO38GQvM
— AJL (@ajlgbt) December 8, 2020
Les leçons des journalistes « progressistes » en peau de lapin
Les journalistes d’AJL viennent par conséquent de réaliser une enquête de longue haleine qui ressemble à celle qu’avait réalisée Marine Turchi à propos de l’émission Le masque et la plume dans Médiapart. Ils ont écouté 24 émissions des Grosses têtes sur RTL et ont fait les comptes : « 159 propos sexistes, 66 déclarations homophobes et transphobes, 51 déclarations et 29 déclarations grossophobes » ont été identifiés. Des remarques sexistes toutes les 11 minutes. 19 séquences discriminantes par émission. Et même 12 propos « classistes » et 7 « validistes », car une association moderne et adepte du vocabulaire diversitaire le plus politiquement correct ne parle plus de luttes des classes mais de « classisme », c’est plus classieux. Ni de discrimination envers les handicapés mais de « validisme », ça fait sérieux. Et, bien sûr, elle écrit ses papiers en écriture dite inclusive, c’est