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Adèle H. parle de sa « déconstruction » au personnel de la Clinique Médiapart

Elle ne pouvait plus rester dans le déni


Adèle H. parle de sa « déconstruction » au personnel de la Clinique Médiapart
Capture d'écran YouTube

Pour la grande penseuse Adèle Haenel, invitée chez Mediapart, les violences sexuelles sont « des faits politiques ». Elle ne veut pas écouter Gérald Darmanin, qu’elle estime « problématique vis-à-vis des violences sexuelles ». Quant aux policiers, ce sont évidemment d’affreux racistes payés par notre Etat machiste et blanc.


La Clinique Médiapart (Service “À l’air libre”) vient de mettre en ligne une vidéo grâce à laquelle nous comprenons enfin ce qu’est réellement la pathologie déconstructiviste (ou wokiste, aux USA). Les personnes atteintes de « déconstructivisme » pensent qu’elles sont le « produit d’une construction », que cette construction est « occidentalo-blanche », et que les fruits pourris de ce mécano « blanco-occidental » sont le sexisme et, surtout, le « racisme systémique ».

Selon elles, tout a été fait pour qu’elles soient, d’une manière consciente ou non, sexistes et/ou racistes. Elles ont été « constituées » par une « société gangrénée par le sexisme et le racisme » qui « produit de la violence » et dans laquelle il y a « beaucoup de strates de domination. » De la même manière que Lilian Thuram affirme que la pensée blanche des Blancs est une pensée fondamentalement raciste, les personnes déconstructivistes pensent que la société les a « construites » selon un plan précis de domination sur les minorités dont elles sont à la fois les promotrices et les victimes.

Dès lors, elles n’ont plus qu’une obsession : se déconstruire.

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À des fins pédagogiques, la Clinique Médiapart (établissement spécialisé dans le recueil des propos des personnes souffrant de « déconstructivisme » et de ses déclinaisons “racialistes”, “décolonialistes”, “indigénistes”, etc.) a donc enregistré, une artiste atteinte de la pathologie déconstructiviste. Cette consultation est visible sur YouTube. Adèle H. (aucun lien de parenté avec Victor Hugo) y déclare : « Si moi en tant que femme blanche je ne fais pas un travail de déconstruction sur comment j’ai été construite, alors forcément en fait je me fais moi-même le véhicule du racisme. » Le fond et la forme de la « pensée » déconstructiviste s’accordent. Les deux penchent et semblent toujours sur le point de chuter. Remercions le personnel soignant de la Clinique Médiapart d’avoir permis la diffusion des propos édifiants de cette patiente visiblement éprouvée par son désir déconstructiviste : « Je suis sorti d’un déni personnel et collectif concernant mon histoire en fait et j’ai compris ce que ça avait de super vivant de déconstruire, et de travailler et de sortir en fait d’un point de vue de l’assignation. » 



La pathologie déconstructiviste ne peut laisser personne indifférent. 

Cette vidéo jette une lumière crue mais nécessaire sur un trouble qui semble atteindre de plus en plus de monde. On y découvre une Adèle H. hypersensible, souvent au bord des larmes, qui ânonne des bouts de phrases dont il faut parfois deviner le sens sous la syntaxe bancale et la répétition de l’expression « en fait ». Tendue comme un arc, le regard endurci par sa lutte constante, l’on ne sait jamais si elle va s’effondrer en larmes ou vous sauter à la gorge. Âmes sensibles s’abstenir : les 30 minutes que durent l’anamnèse conduite de main de maître par l’analyste sont assez éprouvantes. Au moins nous auront-elles permis de comprendre la symptomatologie de la pathologie déconstructiviste à un stade avancé, et d’espérer pour ces personnes en cours de « déconstruction » un rétablissement prochain. Autrement, comme dirait Adèle H., une vie comme ça « c’est juste pas possible. »



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Amateur de livres et de musique. Dernier ouvrage paru : Les Gobeurs ne se reposent jamais (éditions Ovadia, avril 2022).

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