Ivre, Ariel Wizman confond Peppone et Don Camillo


Ivre, Ariel Wizman confond Peppone et Don Camillo
Photo : image extraire du film «La Grande Bagarre de don Camillo» de Carmine Gallone, sorti en 1955, avec Fernandel et Gino Cervi)
Photo : image extraire du film «La Grande Bagarre de don Camillo» de Carmine Gallone, sorti en 1955, avec Fernandel et Gino Cervi)

Grande nouvelle ! D’après les médias, en l’occurrence Canal+, j’apprends que j’aurais réintégré le sein de notre Sainte Mère l’Église (voir la vidéo ci-dessous à partir de 4’25 »). Le sagace grand reporter Ariel Wizman me le révèle, citant mon article sur « l’affaire Barbarin », sous la moue approbatrice du fort pieux Nicolas Domenach. Entendre « Régis de Castelnau avocat catholique bien connu » m’a fort troublé. Et je pense qu’Ariel Wizman aurait été bien inspiré de me préparer à cette annonce en m’envoyant d’abord l’archange Gabriel.

Je crains malheureusement que ma très Sainte Mère (la mienne), qui réside aujourd’hui haut dans le ciel et bien sûr regarde assidûment Canal+, je crains donc qu’elle ne soit pas complètement rassurée malgré le sérieux affiché depuis toujours par ces journalistes éminents. Je voudrais également dire à mon camarade Georges Marchais, lui aussi dans le ciel mais probablement pas au même endroit, qu’il ne faut pas croire tout ce que raconte la télévision et que tout cela est quand même à confirmer.

Je veux également rassurer mes enfants, baptême et catéchisme ne sont pas prévus à leur agenda.

Pour ceux que ça intéresse, on trouvera sur ci-dessous le lien qui permet de déguster une petite leçon de journalisme militant, ignare, désinvolte et satisfait.

J’ajoute que cette façon d’opérer est quand même déshonorante. Wikipédia étant notre ami, une consultation de trente secondes aurait permis d’éviter cette erreur grossière. Mais pourquoi s’embêter avec un minimum de scrupules et d’honnêteté alors qu’on peut sans difficulté être paresseux et malhonnête. Parce que soit Ariel Wizman savait ce qu’il faisait et mentait effrontément, et dans ce cas c’est un voyou. Soit pour lui, un nom à particule et le fait de ne pas hurler avec les loups quand on lynche l’Église, vous envoie direct chez Civitas, et dans ce cas c’est un imbécile. Je ne choisirai pas parce que je m’en fous, sachant depuis longtemps à qui on a affaire.

Cette anecdote tout à fait bénigne et qui m’a quand même fait rire, révèle le niveau et les intentions de cette petite caste. Qui excitée par l’odeur du sang se livre avec ravissement à une opération de propagande éhontée. Je mettrai juste un bémol pour Nicolas Domenach, personnalité sympathique, qui me semble professer une autre idée du journalisme et ne devrait pas avoir grand-chose à faire dans ce temple des militants du camp du bien. Mais il faut bien vivre n’est-ce pas ?

 

PS de Causeur : Merci à David Desgouilles de nous avoir soufflé sur Twitter ce titre merveilleux.

 



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