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Causeur: Climatique ta mère !

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Causeur: Climatique ta mère !

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Score final : humour, 1 ; écologisme, 0. Le rire de Mbappé marque un but contre le sérieux des écolos qui, comme le montre notre dossier, cherchent à nous faire peur et à interdire tout ce qui peut troubler l’austérité triste et aride qu’ils veulent nous imposer. Et pourtant, ce sont eux qui, en détruisant l’industrie nucléaire, nous ont mis dans cette mauvaise passe environnementale. Selon Élisabeth Lévy : « Le changement climatique est indéniable. Mais la protection de l’environnement passe-t-elle forcément par l’expiation de nos plaisirs passés ? D’autant qu’il faut aussi payer au prix fort les erreurs stratégiques de nos dirigeants (sur le nucléaire notamment) ». Interdire le questionnement, réprimer l’opposition, contrôler l’information, traquer la moindre déviance jusque dans la vie privée… Bérénice Levet dénonce la révolution culturelle par laquelle l’écologisme veut dresser l’homme de demain. Et si le nouveau mot d’ordre gouvernemental est « sobriété énergétique », Françoise Bonardel nous explique que rien ni personne n’a préparé les Français à devenir autre chose que des consommateurs sans modération. Le même gouvernement impose au marché locatif privé des contraintes énergétiques très strictes, au risque, selon Gil Mihaely, de l’amputer de centaines de milliers de logements.

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Qu’est-ce qui a transformé les écologistes en de véritables ennemis de l’écologie ? Dans une tribune, Brice Lalonde, ministre de l’Environnement à l’époque de Mitterrand, condamne la longue dérive des Verts français. Obnubilés par l’idéologie d’extrême gauche et leurs visées électoralistes, ils ne prônent aucune mesure de bon sens pour protéger la planète. C’est aux États-Unis que je repère l’origine de la haine écologiste du nucléaire : une ONG comme les Amis de la Terre, craignant les effets d’une énergie abondante et peu coûteuse, s’est montrée prête à tout pour discréditer cette industrie d’avant-garde. Son idéologie funeste, dont les racines plongent dans l’eugénisme et une volonté de contrôle démographique, s’est diffusée à travers la planète. Outre-Rhin, nos alliés sont loin d’être mieux lotis que nous. Valentin Chantereau raconte comment, depuis quarante ans, les Allemands enchaînent les erreurs stratégiques en matière énergétique, tantôt sous la pression des lobbys écologistes, tantôt par des calculs court-termistes et bassement politiques. De retour en France, Céline Pina maintient que la « sobriété » préconisée par le gouvernement ne sera pas suffisante pour traverser un hiver rigoureux ; par conséquent, nos dirigeants misent encore sur les énergies renouvelables – et plus encore sur la com’. Pour terminer en beauté, Marsault fait le portrait de l’éco-féministe typique de notre époque, avec toute la tendresse et l’indulgence qui le caractérisent.

L’éco-féminisme est bien un monstre à deux têtes, l’autre tête étant la haine du masculin qui sévit parmi ses thuriféraires. Dans son édito, Élisabeth Lévy affirme que : « Deux spectres hantent le monde : l’écologisme et le féminisme ». Ils partagent la même ambition : fabriquer « une humanité délivrée de sa part maudite » et leurs partisans exhibent les mêmes « tentations liberticides et mortifères », celles qu’on trouve dans « tous les systèmes totalitaires ». Pour défendre « la cause des hommes » – titre de sa nouvelle rubrique – Causeur accueille Jean-Michel Delacomptée. Il tire la leçon des mauvaises aventures des Bayou et Quatennens – et aussi de Manuel Bompard qui a essayé de défendre ce dernier : quand des hommes s’évertuent à faire preuve de cette intransigeance absolue qui caractérise la nouvelle révolution morale, ils ne seront « jamais assez féministes, assez dans la ligne. Ils [resteront] toujours trop ce qu’ils sont, des hommes (blancs, de surcroît) ».

Le professeur Didier Raoult a de mauvaises nouvelles pour nous tous : dans les pays occidentaux, l’espérance de vie dégringole. Son diagnostic expert pointe une gestion technocratique de l’hôpital, l’hégémonie des lobbies pharmaceutiques, et la déshumanisation des soins — autant d’erreurs stratégiques que notre système refuse d’admettre. Éric Ciotti s’est confié à Elisabeth Lévy et Jeremy Stubbs. Le programme du candidat à la présidence de LR tient en trois mots : autorité, identité, liberté. Selon lui, en édulcorant son discours, la droite a abandonné ces valeurs. Le député des Alpes-Maritimes prône une souveraineté et une fermeté décomplexées afin de lutter contre l’islamisme, le wokisme et les dérives de l’UE. Selon William Thay et Emeric Guisset, du think tank gaulliste, le Millénaire, la victoire de Fratelli d’Italia aux élections législatives est encore un signe du réveil des peuples européens qui veulent en finir avec l’hégémonie excessive de l’UE, et qui, surtout, ne veulent pas mourir. Pierre Lellouche, ancien ministre de l’Europe et président de l’Assemblée de l’OTAN, interviewé par Gil Mihaely, affirme que la guerre en Ukraine est jusqu’à présent un échec total pour la Russie. S’il faut prendre au sérieux les menaces nucléaires du Kremlin, il faut aussi reconnaître l’affaiblissement de la France et le renforcement de la domination américaine en Europe. Harold Hyman compare les approches de Joe Biden et de Henry Kissinger par rapport à la guerre en Ukraine. Si le vieux sage des relations internationales prône le réalisme face à la Russie, le président américain campe sur une position belliqueuse. Mais en vieux loup de la politique, il y ajoute une dose d’idéalisme. Jean-Luc Gréau révèle que la crise énergétique n’est pas la conséquence des sanctions contre la Russie, mais des délocalisations, de la spéculation sur les matières premières, de la politique européenne, et de la démographie. Et pour Loïk Le Floch-Prigent, il reste toujours possible, en misant sur la relance du nucléaire et l’exploitation intelligente des énergies fossiles, de répondre à tous nos besoins. Enfin, Causeur ouvre grand ses portes à Ivan Rioufol qui, pour sa première chronique, accuse Emmanuel Macron de haute trahison et accuse ses prédécesseurs non seulement d’abus de confiance et de maltraitance morale mais aussi d’irresponsabilité illimitée. Et il ne fait que commencer…

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Pour notre rubrique « Culture et humeurs », Jérôme Leroy ouvre le bal avec un grand mystère de Georges Simenon : il ne s’agit pas d’un de ses romans, mais du fait que, il y a cinquante ans, l’écrivain prolifique a cessé d’écrire du jour au lendemain. Micheline Presle a été la doyenne du cinéma et du théâtre français au XXe siècle. Sophie Bachat revient sur cette carrière guidée par une bonne étoile. Il y a soixante ans, André Malraux a fait recouvrir par Marc Chagall le plafond peint par Jules Lenepveu à l’Opéra de Paris, sans doute le plus beau de la capitale. Pierre Lamalattie nous présente une exposition, à Angers, qui rend hommage à cet artiste injustement oublié. La comédienne Julie Depardieu raconte à Yannis Ezziadi sa passion pour la musique classique et l’opéra, pendant que l’historien, Claude Quétel, se confiant à Jonathan Siksou, dénonce le terrorisme intellectuel de ses confrères et la mainmise du wokisme sur les jeunes esprits. Ostracisé par le clergé médiatico-littéraire, un de nos plus grands écrivains, Richard Millet, publie deux textes magistraux, une autobiographie et un ultime roman dont Pascal Louvrier salue la parution. Dans un autre registre, Frédéric Ferney nous parle de Cher connard, le nouveau roman de Virginie Despentes qui, selon lui, est peut-être devenue un écrivain du bonheur. C’est pour notre plus grand bonheur que Jean Chauvet a fait le tour des salles obscures et Emmanuel Tresmontant des cuisines – notamment géorgiennes. Car Causeur est le seul et authentique magazine du bonheur.

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est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.

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