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Bruxelles casse le thermomètre


Le classement de Shanghaï est l’un des supplices chinois que les universités du monde entier subissent une fois l’an : depuis 2003, les chercheurs de l’université Jiao Tong publient chaque année un classement mondial des universités établi sur des critères assez simples : le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens étudiants et les chercheurs, le nombre et le référencement des publications, la performance de l’université par rapport à sa taille. Or, avec Harvard, Stanford et Berkeley, les universités américaines se taillent la part du lion. A la Commission de Bruxelles, on n’est pas content ! Et la réaction ne s’est pas fait attendre : plutôt que d’accélérer la création d’un hypothétique MIT européen qui a déjà englouti quelques millions d’euros en études sans exister encore, l’Union européenne a décidé de créer son propre palmarès des universités mondiales ! Un appel d’offres a été lancé par la Commission et le premier classement sortira en 2010. Il devrait mettre en valeur la qualité des établissements d’enseignement supérieur européens contre l’hégémonie des anglo-saxons. Les commissaires européens ne précisent toutefois pas ce qu’ils entendent faire de Cambridge et Oxford, arrivant chaque année dans les dix premiers rangs du classement de Shanghaï. Elle est pas assez europhile, la perfide Albion ?



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