Dans Nos vies formidables, sorti le 6 mars au cinéma, Fabienne Godet met en scène la vie de pensionnaires d’un centre de désintoxication. Overdose de réalisme.
Non, elles ne sont évidemment pas formidables les vies des protagonistes de cette grosse fiction française en forme de reportage immergé dans un centre de désintoxication de diverses addictions. Il y avait hier des films de gladiateurs, il y a désormais des films de réunions de patients en détresse. Avec son lot de cris, de crises, de larmes, de crises de larmes et de larmes de crise. Mais aussi de sourires bienveillants et de paroles thérapeutes qui soignent, réparent