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Portes malheurs

Le billet sarcastique de Denis Hatchondo


Portes malheurs
Le député islamo-gauchiste Thomas Portes (LFI), apostrophé par Frédéric Haziza, à la manifestation interdite pro-Gaza, samedi 28 octobre 2023 à Paris. Image: Capture Twitter.

Plusieurs députés d’extrême gauche ont été aperçus dans la manifestation propalestinienne interdite, samedi, à Paris. Parmi eux, notamment, Thomas Portes (LFI, Seine-Saint-Denis), Aurélien Taché (apparenté Europe Ecologie-Les Verts, Val-d’Oise), Jérôme Legavre (LFI, Seine-Saint-Denis), Eva Sas (EELV, Paris) ou encore Sabrina Sebaihi (EELV, Hauts-de-Seine).


Le député Thomas Portes avait démontré être plus que maladroit avec ses pieds. Il est pire avec sa tête. Si la bande de Gaza compte plus de 500 kms de tunnels, la bande de Mélenchon creuse tous les jours sous la Place de la République son trou dans le déni, et s’y enferme avec une obstination maladive.

Portes d’usine. Quand Mélenchon a monté sa petite entreprise, il s’est lancé dans le clonage de robots sensés relayer ses sourates de Grand Mufti enragé. Les premiers robots à sortir de la chaine, comblent son égo de grand mégalo. Un roux nickel chrome, des grands, des petits, des grosses, des blonds, des maigres, des blancs, des noirs, bref de tout pour ratisser large. A l’usage, les premiers lâchés dans la nature lui donnent satisfaction. Malgré quelques ratés. Le rouquin, pas suffisamment déshumanisé, a gardé une goutte de sang chaud qui met un coup de frein à son ascension. Rafistolé, il revient dans le jeu sur la pointe des pieds. Si pour les premiers de la fournée Méluche avait tout le matos, il se retrouve vite en manque de pièces. À partir de Panot il est à court de boulons. Avec Boyard ça dévisse. Au tour d’Obono, il met la carte à puce de son appareil à raclette pour finir le job. Au moment du dernier, il n’a plus rien sous la main. Il le gonfle avec sa pompe à vélo, lui passe une doudoune rouge pour le rendre “discret” et, et puis merde on verra bien…

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Portes ouvertes. Pour voir on voit. Que du rouge. À l’Assemblée, il ne vient jamais sans son ballon. Il fait du collage avec son bâton Uhu, colle la tête à Dudule dessus, un champion de l’usine à Macron, et jongle dans l’hémicycle sous le regard attendri d’Ersilia Soudais qui s’est pointée en short, collants, baskets, pour toucher de la baballe. Privé de ballon, Portes veut jouer avec le micro. Pourquoi le karaoké ne serait réservé qu’à la Panotte, à l’Obonotte et à l’Aymeric Carotte ? A ce jeu il se voit Ballon d’Or le bougre.

Portes blindées. Devant sa télé, au moment des premières sorties de piste, Mélenchon se mangeait les ongles, les doigts. Mais avant d’arriver au coude, il a compris qu’avec ses derniers de la classe il pouvait taper dans une nouvelle clientèle, et pas la plus désertée. Les couillons qui ont le droit de vote, et qui en usent plus surement que les désabusés, les dégoutés, les plus jamais. Le spectacle donné pose des questions, surtout une question. Cette démocratie est-elle le meilleur des systèmes? Et tous ces bouffons moins éclairés qu’un warning qui citent encore et toujours les Lumières. Portes député, demain Portes ministre (portefeuille), allez Portes Président. Le pire malheur serait qu’il nous fasse des Portillons.

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