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Causeur: Qui veut la peau de Pascal Praud?

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Causeur: Qui veut la peau de Pascal Praud?
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Causeur vous apporte des réponses à cette question brûlante. Elisabeth Lévy explique que les bonnes audiences de Praud « attisent la haine des prêchi-prêcheurs médiatiques » qui sont aussi jaloux de sa côte de popularité qu’ils sont dédaigneux à l’égard du peuple. Ils restent incapables de comprendre que, pour beaucoup de Français, le journaliste au style unique a réussi à s’introduire dans leur foyer pour devenir un véritable ami de la famille. L’intéressé lui-même confie à notre directrice de la rédaction qu’il se moque des innombrables attaques de ses excellents confrères qui, pendant l’épidémie, se sont soumis sans broncher à la pensée dominante des médecins de l’AP-HP. Frédéric Rouvillois voit dans Praud le porte-voix des sans-voix, tandis que pour Jean-Paul Brighelli c’est « un conservateur moderne qui ne cache pas sa nostalgie d’un passé où on pouvait rire de tout dans la langue de Molière et d’Audiard. » 

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Pour notre dossier, Causeur, après avoir fait de nombreux séquençages, vous présente « La Droite et ses variants. » Selon Elisabeth Lévy, la présidentielle se jouera à droite, ou plutôt aux droites, car il y en a plusieurs, de la progressiste à la populiste en passant par la conservatrice. Si la déroute du RN aux régionales a donné des ailes aux partisans de la candidature Zemmour, ce dernier, à défaut d’une victoire improbable, pourrait participer à la refondation de sa famille politique. Pourtant, certains pensent que « Zemmour n’a pas le gabarit. » Tel est l’avis de Jean-Marie Le Pen qui s’est longuement confié à notre directrice de la rédaction. Aujourd’hui âgé de 94 ans, le Menhir est retiré de la vie politique, mais il en demeure un observateur passionné. Il prédit un véritable « tsunami démographique », et n’imagine pas un embrasement des banlieues en cas de victoire de sa fille « dédiabolisée » qu’il soutient sans enthousiasme excessif. Si Marine était élue, ce serait « sur un rejet de Macron ». Toujours à propos d’Eric Zemmour, Erwan Seznec se demande si, avec 5,5 % des intentions de vote (sondage IFOP), le journaliste le plus écouté de France peut sérieusement se lancer dans la course à l’Élysée. Jérôme Leroy nous propose une petite sociologie fictive de trois électeurs LR n’ayant pas grande chose en commun si ce n’est une certaine idée de la France. « Qu’ils crèvent ! » Tel est l’injonction de Cyril Bennasar à l’égard des abstentionnistes des dernières élections régionales – ces veaux qui avaient apparemment mieux à faire le jour du scrutin que de donner de la voix au pays de Samuel Paty et de Mila. La fin d’un monde ? C’est du moins le titre du dernier livre de Patrick Buisson, dont nous parle Françoise Bonardel, livre qui constitue la chronique fidèle de notre débandade collective des 60 dernières années. 

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Côté actu, le professeur Raoult, en conversation avec Hala Oukili, revient sur la pandémie et la question de l’origine du Covid-19. Selon lui, ce n’est pas le niveau scientifique de la France qui est mauvais, mais le choix des scientifiques sollicités pour gérer la crise. Quant à l’idée que des chercheurs chinois auraient fabriqué le Covid comme arme biologique, il nie que l’on puisse délibérément créer un virus – « c’est du cinéma et de l’intox ! » Erwan Barillot dénombre les dernières victimes de la cancel culture, parmi lesquelles : Justin Bieber, Jacques Prévert et la reine Elizabeth II (shocking !). Envie de dézinguer ? Le génial artiste et écrivain, Marsault, explique la contribution des ours à la philosophie politique, ainsi que la double contribution de Charles Bronson à la justice sociale et à la théorie du genre. Peggy la Science trouve que le concept d’amnésie traumatique laisse beaucoup à désirer sur le plan scientifique, pendant que Frédéric Ferney, après la lecture des mémoires de Jean-François Kahn, fait l’éloge d’un écrivain qui a su alterner avec brio le réquisitoire et la satire. En maniant l’art de la logique de main de maître, Stéphane Germain nous invite à rire aux éclats devant les inepties contradictoires que le wokisme nous inflige. Après la gaieté, les pleurs : pour l’universitaire, Josepha Laroche, la belle ville de Paris est victime d’un acharnement destructeur de la part de ses propres édiles, autrement dit, Anne Hidalgo et son équipe.

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N’en déplaise à la maire de la capitale, Causeur défend la culture à Paris. Jonathan Siksou nous fait visiter le somptueux Hôtel de la Marine, dont la restauration est l’un des événements culturels majeurs de l’année en cours. Une autre restauration, celle des peintures d’Hippolyte Flandrin dans l’église de Saint-Germain-des-Prés montre, nous explique Pierre Lamalattie, combien l’Église catholique a changé depuis l’époque où elle faisait cause commune avec la création artistique. Côté littérature, Frédéric Beigbeder, se confiant à François Kasbi, parle de l’importance pour lui de la critique littéraire et se décrit comme « une moule qui s’accroche au rocher des livres des autres. » Finalement, l’Ourvreuse éclaire notre lanterne en en déplorant la dégringolade du goût musical du président de la République, dont témoigne le dernier avatar élyséen de la Fête de la musique : « En 2021, art veut dire dollar et acné juvénile. » Préférons Molière, ou Audiard qui aurait évoqué la belle saison en des termes si poétiques : « L’été : les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez et les autres sont en voiture un peu partout. »

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est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.

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