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Gauchet et la gauche


Un grand merci à Natacha Polony : sans sa revue de presse d’hier matin sur Europe1, je serais passé à côté de la longue interview que Marcel Gauchet à donnée à nos confrères du Monde ce samedi. Ben oui, quoi, vous n’imaginez tout de même pas que je vais gâcher mon week-end avec les platitudes débitées par le journal de référence – ou par un quelconque autre quotidien, d’ailleurs. Déjà qu’on n’a rien à y dire tout au long de la semaine, vous imaginez les marécages du samedi.
On fera bien sûr une exception pour les tourneboulantes pages télé de Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts qui font qu’au contraire, le samedi est le seul jour où l’on peut acheter Libé sans avoir l’impression d’avoir été braqué d’un euro et des poussières dans la forêt de Bondy.

Mais revenons à Marcel Gauchet. Je ne m’amuserais pas à vous résumer ses analyses – lumineuses et pétillantes, comme toujours – sur le début du septennat Hollande, et encore moins à les paraphraser : vous les trouverez en accès libre sur le site du journal.

Je me bornerais simplement à un constat rassurant (enfin, qui me rassure moi) : Marcel Gauchet trouve que notre président est bourré de qualités, mais qu’il y a comme un problème, qu’il résume ainsi : « En caricaturant, je dirais que Nicolas Sarkozy avait la direction, mais pas la méthode, alors que François Hollande sait faire mais n’a pas de cap »[1. L’interview de Marcel Gauchet au Monde a été réalisée avant la prestation présidentielle chez Claire Chazal, mais je crois qu’on peut affirmer que ça ne change pas grand chose sans se rendre coupable du délit d’offense au chef de l’Etat.].

Ouf, si le grand Marcel Gauchet a du mal à discerner où va la gauche, j’ai moins de honte à avouer que c’est aussi mon cas.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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