Accueil Brèves Hommage woke à la Reine

Hommage woke à la Reine

Quand une femme blanche fait rager les wokistes.


Hommage woke à la Reine
Le président Sud Africain et la Reine Elizabeth II. (Photo D.R - JOHN STILLWELL / POOL / AFP)

Quand la reine d’Angleterre est décédée, sa mémoire n’a pas été saluée positivement par tout le monde. Enragée par l’hommage général rendu à une femme blanche, les wokistes n’ont pas pu se retenir.


Quand la reine d’Angleterre est décédée le 8 septembre, sa mémoire, son exemple et son action diplomatique ont été salués par de très nombreuses personnalités politiques et intellectuelles, ainsi que par des citoyens ordinaires, à travers la planète. Cet hommage rendu à une femme blanche, d’une lignée très ancienne, apparemment riche (bien que la plupart de ses possessions appartiennent à la monarchie et non pas à elle), était parfaitement calculé pour provoquer une crise d’urticaire sans nom chez l’élite wokiste qui n’acceptait ni qu’un tel personnage puisse avoir exercé une influence positive dans le monde ni qu’il puisse inspirer un sentiment d’unité à autant de femmes et d’hommes si divers. De tous les apôtres de l’antiracisme, confortablement installés dans leurs chaires universitaires, qui ont déversé leur fiel sur les réseaux sociaux, le prix de la hargne grossière appartient à une spécialiste de la linguistique de Carnegie Mellon aux États-Unis. Uju Anya, une Américano-Nigériane, a tweeté : « La monarque-en-chef d’un empire génocidaire qui a volé et violé va enfin mourir. Que ses souffrances soient atroces », ou encore : « Qu’elle crève dans la douleur ». C’en était trop, même pour le réseau social si politiquement correct. Les messages ont été supprimés, mais pas avant le déclenchement d’un tollé de protestations réclamant des sanctions contre Anya. Son université a déclaré publiquement que les tweets étaient injurieux et choquants, mais a défendu la liberté d’expression de la chercheuse. Cette dernière a offensé l’histoire autant que la bienséance. Elizabeth II, à la différence de son père George VI, n’a jamais été à la tête d’un empire ; elle était le chef du Commonwealth, et c’est au sein de cette organisation qu’elle a exercé une pression pour que la Rhodésie sous un régime blanc devienne le Zimbabwe sous un gouvernement noir et pour que l’Afrique du Sud mette fin à l’apartheid. Nelson Mandela s’est toujours adressé à elle en l’appelant « Elizabeth », une infraction au protocole, mais le témoignage d’une grande affection.

A lire aussi: Candace Owens, la commentatrice politique afro-américain, accuse BLM

Octobre 2022 - Causeur #105

Article extrait du Magazine Causeur




Article précédent Réponse à Illana Weizman: oui les Juifs sont aussi des hommes blancs !
Article suivant Monsieur Morel et l’hypothèse de la bêtise : Ukraine, Covid, Palestine, immigration, islam, écologie…
est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération