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Facebook ou les larmes de George Orwell


Le centre Simon Wiesenthal s’inquiète d’un phénomène nouveau : Facebook serait devenu un des vecteurs privilégiés de la haine raciale, notamment au travers des groupes de discussions. Le centre Simon Wiesenthal a tort. Facebook et tous les réseaux sociaux en général sont un formidable piège à cons qui aurait fait pleurer de désespoir George Orwell. En effet, les racistes, les abrutis extrémistes, mais aussi les nouveaux esclaves narcissiques de l’économie marchande donnent d’eux-mêmes toutes les informations imaginables sur leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes. Les polices du monde entier qui s’embêtaient avec des STIC et des EDWIGE se frottent les mains. La population planétaire entre joyeusement dans la Matrice. Les derniers réfractaires, accusés de saboter des trains, eux, sont en prison.



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