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De Bagdad à Tunis


« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » affirmait un économiste barbu du dix-neuvième siècle. Il aurait pu aussi bien dire la même chose pour le peuple tunisien qui offre sans doute pour la première fois la possibilité à un pays arabe de devenir une démocratie sans la moindre ingérence étrangère.

Ce qui serait quand même une très bonne chose, non ? On dit ça, parce que la dernière tentative en date est celle des Américains en Irak. Le wilsonisme botté de Bush Jr avait utilisé le prétexte démocratique pour justifier son intervention pétrolifère. Quelques années et quelques centaines de milliers de morts plus tard, on voit le résultat : l’anarchie sanglante et les massacres intercommunautaires se succèdent sans relâche.

La chance de la Tunisie, sans doute, c’est de ne pas avoir de matières premières qui aiguisent les appétits étrangers. Ses seules ressources naturelles, si l’on en juge par les images que l’on reçoit, ce sont des filles particulièrement jolies comme le révèle une éclatante absence de voile. À moins de confondre les robes noires des avocates qui sont de toutes les manifs avec une burqa, ce qui est tout de même assez difficile…



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