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American graffiti


La nouvelle n’a pas fait couler beaucoup d’encre: on apprend aujourd’hui par un communiqué de la Mairie de Paris que la toile Cadillac Moon 1981, du graffiteur Jean-Michel Basquiat, n’aurait pas été « détériorée » lors de la rétrospective au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, comme annoncé la semaine dernière. Les ratures de feutre dans le coin inférieur gauche, remarquées par une restauratrice d’œuvres d’art mandatée par le musée, étaient déjà présentes avant l’exposition puisqu’on peut les voir sur une photographie prise lors de la dernière exposition du graffiti original, à la Fondation Beyeler de Bâle, en Suisse.

Nous n’aurons donc pas à supporter les frais de la restauration (rapide ?). De toute façon, ce n’est qu’un juste retour des choses. Quelques années avant de devenir le peintre maudit milliardaire posthume que l’on sait, les mêmes œuvres auraient rapporté à son auteur quelques centaines de dollars d’amende et quinze jours de prison.



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