Accueil Brèves L’anniv de Johnny Hallyday : vive les rock n’roll platitudes !

L’anniv de Johnny Hallyday : vive les rock n’roll platitudes !


Il est très injuste de taper régulièrement sur Demorand, son Bourmeau ou Frédéric Bonnaud en se plaignant sempiternellement, comme j’ai tendance à le faire, que nos quotidiens et hebdos nationaux soient les plus pitoyables du monde libre.
En effet, au concours de la stupidité transcendantale, la PQR, n’a souvent rien à leur envier. N’empêche, je suis resté sur le séant à la lecture du dossier de HUIT pages que Nice-Matin consacre aux 70 ans de notre « rocker national » (une assertion hélas avérée, qui devrait pousser nos jeunes générations à émigrer vers des cieux plus civilisés).
Parmi ces huit pages, il en est une qui ma défrisé plus que les autres, titrée : 70 ans et 5 raisons de continuer. Selon mon estimable confrère azuréen, ces cinq preuves de l’existence du dieu des stades sont les suivantes  (Par mansuétude, je ne vous livre que les intertitres, bruts de rewriting) :
1/ Ses concerts sont top
2/ Il twitte plus vite que son ombre
3/ Il ne fait (presque) plus de politique
4/ Il a bon goût musical
5/ Il s’habille mieux que Keith Richards
A la réflexion, ce dernier paragraphe vaut assurément son pesant de cocaïne et mérite d’être cité intégralement, but, les kids, fasten your seatbelt : « Après trois décennies de folles errances vestimentaires et capillaires, l’ex-blouson noir est revenu ces dernières années à un look rock d’une belle sobriété sous l’influence conjuguée de Laetitia et de Hedi Slimane. Tant mieux : le noir lui va si bien. Surtout, ça lui évite de ressembler à une vieille gitane, comme Keith Richards et nombre de rockeurs vieillissants. »
J’attends avec impatience que pour les 70 ans de Mireille Mathieu, Nice-Matin nous fasse l’article en comparant la Demoiselle d’Avignon à ses minables consœurs anglo-saxonnes Liza Minelli, Barbra Streisand ou Aretha Franklin, même pas capables de chanter en français, d’abord.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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