Loubna Abidar ne doit pas être renvoyée au Maroc!


Loubna Abidar ne doit pas être renvoyée au Maroc!
Loubna Abidar, en août 2015, au festival du film francophone d'Angoulême (Photo : SIPA.00721964_000001)
Loubna Abidar, en août 2015, au festival du film francophone d'Angoulême (Photo : SIPA.00721964_000001)

La courageuse Loubna Abidar, actrice de grande classe, et égérie anti-barbus a été nommée au César de la meilleure actrice pour son interprétation fabuleuse  dans « Much Loved ». On touche du bois pour ce soir. Si dieu veut, on pourra se lâcher sur les applause et les youyous…

La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle risque, pour cause de stupides lourdeurs bureaucratiques (ou pire ?) d’être renvoyée vers le Maroc, où sa vie est en danger. Il y a quelques semaines, Fleur Pellerin, dès qu’elle avait eu connaissance du dossier s’était préoccupée de sa situation, mais elle n’est plus rue de Valois, si mes fiches sont à jour.

C’est ce qu’on apprend dans un entretien accordée par l’actrice à TéléObs dont voici un extrait :

Loubna Abidar :  Aujourd’hui, je suis en situation illégale en France. Je n’ai pas de papiers. La procédure normale m’impose de me rendre au Maroc pour y faire une demande de visa long séjour. Mais si je retourne là-bas, je crains qu’on ne me laisse plus repartir. J’ai demandé l’aide de Fleur Pellerin, (quand elle était la ministre de la Culture, ndlr). Elle est la première Française à m’avoir téléphoné à la suite de mon agression. Mais, pour l’instant, je n’ai pas de réponse. J’ai laissé ma fille de 6 ans au Maroc avec mon mari. Je ne peux pas la ramener.

TéléObs : Votre famille est-elle menacée ?
Loubna Abidar : Ma fille a déjà des problèmes. Elle ne joue plus avec les enfants des voisins, qui lui disent que sa mère est une prostituée. Sa maîtresse d’école lui a fait la même réflexion.

On en apprendra plus en lisant la totalité de  l’interview de Loubna réalisée par Guillaume Loison de l’Obs, que nous remercions bien fort pour avoir attiré notre attention (et, aussi en vrai, pour avoir illustré son papier avec de bien belles photos exclusives de Loubna par Philippe Quaisse, hé hé !)

 

 



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Comment terrasser le monstre marseillais
Article suivant Cette année-là…
De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération