Copenhague, début du XXe siècle. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre. Lorsqu’elle tombe enceinte elle noue un lien fort avec Dagmar, qui l’aidera à surmonter les épreuves auxquelles elle doit faire face…
Un drame horrifique raté et éprouvant
Présenté comme l’un des événements cinématographiques du Festival de Cannes l’an passé, mais dont la sortie a été maintes fois repoussée depuis (mauvais signe !), La Jeune Femme à l’aiguille, du Danois Magnus van Horn, ressemble à s’y méprendre à une punition.
Punition qu’on inflige à des spectateurs pourtant coupables de rien, sinon d’avoir payé un ticket d’entrée pour se faire battre. En noir et blanc crasseux et dans un style outré aux effets spéciaux parfaitement gratuits, le film déroule avec complaisance le chemin de croix d’une ouvrière à Copenhague en 1912, sur fond d’infanticides tirés d’une histoire vraie.
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Mais le cinéaste fait surtout le malin en faisant émerger des thèmes « actuels » (sororité, avortement, patriarcat, etc.) dont l’utilisation appuyée dénote une roublardise assez grossière et pour tout dire indécente. À force de multiplier les abominations, le film finit par sombrer définitivement dans sa propre caricature.
2h02
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