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L’offensive islamiste passe des plages publiques aux piscines

Et cela appelle quelques réflexions


L’offensive islamiste passe des plages publiques aux piscines
Activistes à Grenoble © Capture d'écran France 3

Un dernier mot sur le burkini…


L’offensive du burkini sur les piscines publiques à Grenoble – et ailleurs – exige des réponses lapidaires : il faut lui répondre sommairement sans noyer le poisson dans le mauvais bassin. Bien que l’offensive soit la même, il faut distinguer la question posée par le burkini sur les plages publiques et dans les piscines publiques.

Burkini sur les plages publiques

Exhiber un burkini sur les plages publiques appartient à une offensive de nature islamiste. On est en droit de la combattre au nom seulement de deux raisons suffisantes, sans alléguer à tort la laïcité:

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La première raison suffisante est que quand les nouveaux venus sont porteurs d’une autre culture, il doivent se conformer aux mœurs du pays d’accueil, étant donné que ces mœurs expriment les valeurs de cette société. « Faites comme chez nous! » La seconde raison suffisante de combattre cette offensive est la guerre que nous fait l’islamisme terroriste, lequel islamisme est associé au mot burqa. 

Burkini et piscines publiques

L’offensive du burkini en direction des piscines prétend qu’il s’agit de lutter contre une discrimination. L’argument est simplement ridicule : le règlement des piscines ne vise pas les musulmanes porteuses de burkini puisque ce règlement a été formulé avant l’apparition de ce vêtement de bain.

Cette offensive est indiscutablement une exigence de discrimination positive, en faveur des femmes musulmanes désireuses de porter ce vêtement.

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Cette discrimination positive est contraire à la laïcité qui protège l’égalité en droits de toutes les convictions privées, sans discrimination positive ou négative.

Faisons un rêve en eaux troubles

Imaginons que le burkini dans les piscines publiques soit accepté un jour, au nom d’une tolérance libérale sans bornes, comme étant un aménagement raisonnable. Quelles en seraient les conséquences ?

Au nom de quel principe interdirait-on aux naturistes mâles de nager le dos crawlé dans le costume d’Adam ?

Cette tolérance serait-elle supportable pour les yeux des porteuses de burkini ? 

Comment s’assurer que les porteuses d’un burkini auront correctement lavé leurs parties intimes avant d’entrer dans le bain commun, comme cela est exigible des autres nageurs et nageuses ?

Je laisse la réponse aux auteurs de fictions.

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André Sénik, professeur agrégé de philosophie.

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