Il a suffi de quelques phrases à Dario Nardella, maire de gauche de Florence, pour devenir la bête noire du camp du Bien. Interviewé par le Corriere della Sera sur la réalité, toujours plus anxiogène, des banlieues italiennes, il a tout d’abord déclaré : « Les critères d’attribution des logements sociaux doivent être revus, parce que dans certains quartiers périphériques on risque de créer des ghettos avec un tiers d’Italiens et un tiers d’étrangers hors Union européenne. »
Pour être sûr d’être compris de tout le monde, il s’est servi d’un repoussoir redoutable. Lequel ? Eh bien le vôtre, chers amis Français ! Pour Nardella, « le modèle français des banlieues est un échec », et il ne veut pas, dit-il, dans ses quartiers, de jeunes hommes en djellaba qui dictent leur loi aux voisi