Accueil Brèves DSK : plutôt Gisèle ou plutôt Jack ?

DSK : plutôt Gisèle ou plutôt Jack ?


Après Cécile Duflot lundi, c’est à Gisèle Halimi de tenter de réveiller la gauche quant au droit des victimes d’agressions sexuelles, et de sauver son honneur au passage (en fait le leur : le sien propre et celui de la gauche).

Apparemment, ce n’est pas une mission facile, elle a du sortir le bazooka, ce matin dans Le Parisien, pour déciller ses camarades. Pour cette féministe historique « déçue par la gauche » , il est clair que « le respect des femmes » doit  » prévaloir sur l’amitié et l’esprit de clan « .

Au cas, où l’on ne l’aurait pas bien comprise, l’avocate, qui a maintes fois défendu des victimes de viol, met les points sur les i . Pour elle, la femme de chambre « a osé parler. Mais bientôt, on va fouiller dans sa vie privée (…) J’ai commencé à lire ici ou là des dénigrements. Mises en cause, ces femmes finissent par sombrer dans une dépression et regrettent d’avoir porté plainte« , note l’avocate, en concluant que « l’objectif est, bien sûr, de les contraindre au silence« .

Certes on est pas obligé de dire, comme Gisèle Halimi : « Comment voulez-vous croire qu’une simple femme de ménage, noire, mère célibataire de surcroît, ne dise pas la vérité ? Quel serait son intérêt ? »

Mais on ne pourra s’empêcher de trouver son cri du cœur plus inspiré que celui du néo-conspirationniste Jack Lang qui a expliqué au JT de David Pujadas « On a envie de se payer un Français influent » avant d’expliquer sans complexes que son ami DSK n’aurait jamais dû être emprisonné « alors qu’il n’y a pas mort d’homme »…



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Euro : stop ou encore ?
Article suivant Moi aussi, je suis une victime de DSK
De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération