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Mon corps, mon choix, votre pognon

La société patriarcale doit payer !


Mon corps, mon choix, votre pognon
Image d'illustration Unsplash

En ce moment, un gros débat a lieu sur le réseau social Twitter, où un homme travesti se vante de s’être fait raboter le moineau aux frais du contribuable…


Et l’addition collective est sévère: 23 000 €, selon lui. Intégralement pris en charge par la Sécu ! L’homme castré en rigole. Se fout de notre gueule. Et précise même à un internaute effaré: « merci de t’être privé pour ma chatte à 23k€, maintenant continue de chialer ».

Charmant ! Et tellement féminin !… En fait, le travelo veut ressembler à une femme, mais semble toujours conserver des manières de soudard.

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23 000€, il y a peut-être un peu d’exagération, les opérations de découillage intégral coûtent, selon mes sources, entre 9 000€ et 12 000€. Et puis, tout cela dépend du « menu » demandé, car ces messieurs se font parfois aussi retirer la pomme d’Adam pour cacher leur ancienne voix de routier (ça ne marche pas toujours), redresser la gueule pour essayer de ressembler à une morue liftée (FFS : facial feminization surgery), greffer des cheveux mais lasériser les poilous, sans compter les séances de psy ou d’orthophonistes. Et je ne reviens pas sur les inévitables seins en silicone et les œstrogènes que ces messieurs s’enfilent mieux qu’une escalope sur un barbecue ! Au final, l’addition peut encore monter au fil des années et des nouvelles lubies. Mais, apparemment, pas de soucis ma chéri-e, c’est la société patriarcale qui paye !

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Hélas, même s’il s’achète une clinique, un travesti mâle peut toujours voir dans son miroir ce qu’il est : un mâle. Même découillu, même avec une paire de faux roploplos dressés comme la bite à Griveaux, celui-ci voit encore et toujours Robert dans la glace. Parce qu’il est et demeure un mâle. Beaucoup partent donc dans une course sans limite à la chirurgie, car il y aura toujours un détail qui rappelle l’atroce vérité. Un poil qui repousse, et c’est le psy ou le bistouri.

Aussi, je propose qu’on remette à plat la question de la prise en charge financière des transgenres. Si ces messieurs-dames veulent poursuivre leurs fantasmes en payant leur nouveau corps eux-mêmes, pourquoi pas ? Mais il est selon moi hors de question que toutes ces opérations et traitements continuent d’être pris en charge par la collectivité ! Il existe une « médecine de confort », mais, visiblement, il existe également une « médecine de caprice ». Et ce n’est point aux gens ordinaires de payer l’addition !

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