Accueil Politique Fiers de nos valeurs, de nos convictions et plaçant la fidélité au-dessus de tout, nous disons NON à Xavier Bertrand!

Fiers de nos valeurs, de nos convictions et plaçant la fidélité au-dessus de tout, nous disons NON à Xavier Bertrand!


Fiers de nos valeurs, de nos convictions et plaçant la fidélité au-dessus de tout, nous disons NON à Xavier Bertrand!
Xavier Bertrand, Nice, 26 novembre 2021 © SYSPEO/SIPA Numéro de reportage : 01050409_000032

Militants, cadres et élus des Républicains de toute la France, conscients que notre famille politique est en danger de mort, nous souhaitons faire entendre notre voix.  

Lors du Congrès du 25 septembre, nous avons fait le choix de réserver le processus de sélection de notre candidat à l’élection présidentielle aux seuls adhérents LR. Reste désormais à choisir celui ou celle qui nous conduira à bon port en avril 2022. Certains diront que la «question du leader» n’est que secondaire, alors que nous savons tous pertinemment que la personnalité du candidat compte, peut-être à tort, au moins autant que le programme qu’il porte.

Le candidat naturel, vraiment?

Parmi les candidats à l’élection présidentielle, un président de région s’est mis en tête de rassembler le peuple français. Mais, avant de rassembler le peuple de France, encore faut-il avoir la capacité de rassembler son camp.

Malgré un matraquage médiatique impressionnant et le travail de sape organisé par certains cadres de notre mouvement, la candidature de Xavier Bertrand ne prend pas dans l’opinion. Pire ! Il régresse de sondage en sondage, dépassé à sa droite par Eric Zemmour et désormais sérieusement concurrencé en interne par les autres candidats au Congrès. Drôle de dynamique pour le «candidat naturel» de la droite.

Comme le disait Churchill, «tout le monde peut retourner sa veste. Mais il faut une certaine habilité pour la remettre à l’endroit»!

Contrairement à ce que disent les tweets désespérés de ses soutiens, non, cette droite-là ne peut pas gagner, tout simplement parce qu’elle n’est pas en phase avec les aspirations des militants.

Nous sommes les héritiers d’une grande famille. Nous sommes restés, contre vents et marées, malgré les nombreuses défaites, les renoncements, les déceptions, malgré parfois les trahisons. Néanmoins, un soutien des Républicains à Xavier Bertrand serait celle de trop.

Malgré toutes nos déconvenues, notre famille politique compte encore des élus et des militants ayant soif de victoire. Cette dernière viendra de cette droite du terrain, de celles et ceux qui s’engagent et militent pour leurs idées et leurs convictions.

Ces militants-là méritent le respect.

Où est passé le respect de Xavier Bertrand pour ces milliers de militants le 11 décembre 2017, lorsqu’il a annoncé son départ des Républicains après que 74,64% de nos adhérents aient porté Laurent Wauquiez à la présidence de notre famille politique ?

Où est passé le respect de Xavier Bertrand pour «sa famille politique» lorsqu’il déclare en 2018 «ne plus la supporter» ?

Où est passée la cohérence de Xavier Bertrand lorsqu’il déclare «ne pas regretter d’avoir quitté LR»… pour ensuite venir mendier son soutien à la présidentielle ?

Où est passée la cohérence de Xavier Bertrand lorsqu’il compare Laurent Wauquiez à Donald Trump ou Marine Le Pen, avant d’en reprendre les idées une fois sur la route de l’Élysée ?  

Ses partisans défendent son départ de LR, mettant en avant de simples «divergences sur la ligne politique» du parti. Par le passé, de grandes personnalités, comme Nicolas Sarkozy ou Philippe Séguin, ont elles aussi été minoritaires dans leur famille politique. Pour Philippe Séguin, l’honnêteté nous oblige à dire qu’il y avait un peu plus qu’une simple divergence de ligne, ce qui ne l’a pas empêché de rester avec nous jusqu’au bout. En 2011, le président Sarkozy affirmait être «resté dans notre famille car c’est de l’intérieur qu’on gagne ses galons, pas de l’extérieur».

Maintenant qu’il s’est lancé dans l’aventure, Monsieur Bertrand semble subitement se souvenir qu’un jour, il a été membre des Républicains. Les dix millions d’euros budgétés par le parti pour la campagne présidentielle l’ont sans doute un peu aidé.

Retournements de veste à répétition

Néanmoins, comble du comble, ce dernier s’est cru capable d’imposer les conditions de sa participation au Congrès : tous ses concurrents devaient au préalable se retirer pour lui afin qu’il en soit le candidat unique ! Fort heureusement, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre, ont tous refusé cette exigence.

Xavier Bertrand avait déclaré qu’il serait candidat «quoi qu’il arrive». Quelle ne fut pas notre surprise le 11 octobre, soit seulement deux jours avant la clôture des candidatures, lorsque le président des Hauts-de-France a finalement annoncé qu’il participerait au Congrès puisque les adhérents ont, comme il le souhaitait, repoussé la primaire semi-ouverte.

Passons outre le fait qu’à part le nombre d’électeurs potentiels la différence entre le Congrès et la primaire semble nulle, cette annonce est bien tardive de la part de celui qui aura utilisé toutes les tactiques possibles et imaginables afin d’éviter de s’y soumettre…

Comme le disait Churchill, «tout le monde peut retourner sa veste. Mais il faut une certaine habilité pour la remettre à l’endroit»! Fervent partisan de la primaire par le passé, désormais son opposant le plus farouche, repoussant le principe d’un débat télévisé avec les autres candidats pour finir par en accepter quatre, refusant le Congrès s’il n’en est pas l’unique candidat puis consentant finalement à y participer, annonçant le mardi 12 octobre aux sénateurs LR ne pas vouloir reprendre sa carte du parti pour changer d’avis trois jours plus tard… et demain ? Quelle sera la prochaine exigence de Xavier Bertrand ? Peut-être réclamera-t-il la présidence de la République sans passer par l’élection afin de «ne pas diviser les Français»…

Cet excès d’estime de soi n’est pas de nature à convaincre. On est au summum du mépris de la base militante.

Rappelons tout de même qu’en 2016, deux anciens Premiers ministres, Alain Juppé et François Fillon, et un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, avaient immédiatement accepté de se soumettre à une primaire voulue par les militants.

Aujourd’hui, Valérie Pécresse, bien qu’ayant quitté LR en 2019, a accepté il y a bien longtemps les règles du jeu et se soumettra à nos suffrages le 4 décembre.

Mais ne nous méprenons pas : si Xavier Bertrand a décidé d’arrêter son aventure solitaire, c’est bien parce qu’il a vu qu’il ne faisait pas l’unanimité, et surtout parce que sans l’argent et sans les militants du parti, il est impossible de faire campagne. La fable du retour aux sources du gaullisme, de la «rencontre entre un homme et son peuple», n’aura duré qu’un temps, se heurtant aux réalités électorales et financières d’une campagne présidentielle moderne.

Nous, militants Les Républicains, réclamons de la fidélité, de la constance, des idées et du courage.

Nous ne renoncerons pas car Les Républicains, c’est nous.


Liste des 100 premiers signataires :

Julien BAYER (Saône-et-Loire, représentant des nouveaux adhérents au comité de la première circonscription), Alexandre TISSIER (Côte-d’Or, membre du comité de la  4ème circonscription, Nicolas DUMAS (Responsable Départemental des Jeunes de Seine-Maritime), Aubin MUTTER (ancien Responsable Départemental des Jeunes Adjoint du Rhône), Melvin FRAU (Mayenne, Conseiller National), Corentin CATELLA (Drôme, membre du comité de la deuxième circonscription), Mathis GACHON (Sarthe, membre du comité de la quatrième circonscription), Madeleine ROUX, Anne BEAUDOIN, Dominique GAYET (Rhône, membre du comité de la cinquième circonscription), Nathalie GOUSSE,  Valentine AMAND, Théo JALLAIS, Simone LACOMBE, Camille DILECCE, Steeve OUTREQUIN (Responsable Départemental des Jeunes Adjoint de Seine-Maritime), Marc CLARET (ancien délégué départemental), Patricia ROSENTHAL (Alpes-Maritimes, membre du comité de la huitième circonscription), Marie-Thérèse DEVOST, Inès VERA-FONTANO, Guillaume LOISELLE, Kyllian FAYET, Damien Charles SUDRE, Lauriane LAGET, Quentin BLUM, Oriane GILLOT, Alya YETTOU (Haute-Garonne, membre du comité de la quatrième circonscription), Alice MALARG, Marianne CATILLON, Mariel MONTFERRAN, Caroline FAURE, Guy MONTFERRAN, Camille MARCHETERRE, Victor OBERLE, Romane ROBILLARD, Victor DUBREUIL, Charbel CHOUFANI, Jacqueline ABERLIN, Philippe BODIN, Dominique BALD, Natasha BOGAERT, Juliette SEGARD, Ursule SCHROETER, Manuelle NEY, Isabelle SEBEO, Angélique VESVRE, Jacques MERILLON, Anne-Laure VIEVILLE, Andria MARIE, Didier CARLIER, Claude LEBOULENGER, Christel CHARREAU, Ryan KHIAT, Bruno COMBROUZE, Romuald CORREIA, Xavier SOUCY, Lucie BOIS, Claude CHAPPOT, Louis RAYNAL, Juliette ESCLOZAS, Thierry VOLTO, Michel BEAUCHAMP, Alain SALLOUM, Florence RAUZY, Laurence TESSON, Jacques BLONDEL, Marie-Agnès DANIBEAUD, Jérôme GILLOT, Valérie LUKOWSKI, Monique AMATE, Sylvie HARANG, Florian LEDOUX, Annick BRIAND, Elisabeth GUIGARD, Annie GEIGER, Thierry BOISSEAU, Lionel HOUADEC, Eliane CARRIER, Claudine BOUVIER, Patrick LECAVELIER, Marcel MARSAL, Magali DARGAISSE, Benoît CHAGNAUD, Annie BERT, Bruno WILLELMANN, Justine MERIAU, Marie-Hélène MANILLIER, Annie BENGUIGUI, Olivier AMAR, Agnès FRECHETTE, Jeannine RUAIS, Michel PETIT, Roger ASSELIN, Manon PARROT, Roger LAGUEUX, Anastasia CHAVES, Patricia DUPLESSIS, Gaétan ROUTIER, Cécile DUFET, Constance DUBREUIL



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