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Une vraie féministe, c’est…

Petit manifeste contre la crapulerie néo-féministe!


Une vraie féministe, c’est…
La militante Caroline de Haas © JOLY LEWIS/SIPA Numéro de reportage : 00796620_000026

Comme il fallait aux féministes «modernes» d’autres perspectives, elles ont dérivé, au nom de l’intersectionnalité des luttes, vers des options où la crapulerie le dispute à la bêtise. Dans ce texte mordant, Florence Dugas, auteur de romans érotiques, remet les pendules à l’heure…


J’ai combattu jadis avec des féministes « historiques » qui luttaient pour le droit à la contraception et à l’avortement, et pour imposer le « À travail égal, salaire égal », à une époque où l’écart de salaire entre hommes et femmes était en moyenne de 20% — pour le même travail.

Les acquis de ces luttes ne sont plus remis en cause. Mais comme il fallait aux féministes « modernes » d’autres perspectives, elles ont dérivé, au nom de l’intersectionnalité des luttes, vers des options où la crapulerie le dispute à la bêtise.

Alors, procédons par ordre.

– Une féministe favorable au port du voile, pour les fillettes comme pour les adultes, dans la rue ou au bureau, est une ordure qui entérine l’abaissement des femmes, au cœur de l’islam wahhabite.

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– Une féministe qui ne dénonce pas les mutilations génitales ou la délivrance de « certificats de virginité » devrait être inculpée pour complicité de mutilations volontaires — un crime qui est puni de dix ans de prison au moins.

– Une féministe qui ne dénonce pas la polygamie, les bars ou les salons de coiffure interdits aux femmes, les quartiers quadrillés par les barbus, est une salope.

– Une féministe qui accepte les « stages racisés » organisés par les Indigènes de la République ou certains syndicats (SUD, pour ne pas le nommer) est une raciste — passible, elle aussi, des tribunaux.

– Une féministe qui croit que tous les hommes (les Blancs particulièrement) sont des violeurs devrait interroger ses fantasmes. Quant à celles qui affirment qu’un viol commis par un « racisé », à Hambourg, Le Caire ou ailleurs, n’en est pas vraiment un, car il faut le comprendre, le pauvre, elles devraient aussi interroger leur libido.

– Une féministe qui affirme que les gouines sont l’avenir de l’humanité devrait penser, outre l’absurdité de l’idée, que ses goûts la concernent et ne sont pas la vérité de la femme. A-t-elle tant de mal que ça à se recruter des copines, qu’il lui faille imposer le lesbianisme über alles ? D’autres affirment même que toute pénétration est un viol. Elles ne savent pas ce qu’elles méprisent…

– Une féministe qui croit malin de poursuivre un vieillard de 88 ans pour des faits prescrits qui se sont déroulés il y a soixante ans et ont été jugés en leur temps est une monomaniaque dont les obsessions s’interrogent.

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– Une féministe arcboutée sur l’écriture « inclusive » et la féminisation urgente des titres et des fonctions, alors que tant de chantiers restent en friche, est une abrutie. Si en même temps elle est enseignante, elle devrait être révoquée pour outrage à la langue française, ce qui s’apparente à la haute trahison. Au passage, je serais curieuse de savoir comment ces grammairiennes de l’absurde féminisent « homme-grenouille ».

– Et une féministe qui revendique une parité hommes / femmes indépendamment du talent, qui n’a pas de sexe, n’a d’autre ambition que de propulser sa nullité à des postes de commandement. Sans doute veut-elle prouver, selon le Principe de Giroud (Françoise), que « la femme est vraiment l’égale de l’homme puisque désormais, sous prétexte de quotas, on désigne une femme incompétente à une fonction importante ». Et si on en restait au choix d’un individu choisi pour ses capacités, qu’il soit ou non porteur de roubignoles ?

Quant à celles qui liront ces quelques lignes et me voueront aux gémonies, qu’elles aillent se faire foutre. Vous verrez, c’est une activité passionnante, quand elle est bien menée.

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Florence Dugas écrit des romans érotiques.

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