Accueil Brèves Keynes is my homeboy

Keynes is my homeboy


Vous aimez le rap ? Moi guère plus. J’avoue, je rechigne à apprécier ses subtilités rythmiques et sa prose toute en vindicte et complaintes. Ni popu ni bling-bling, je cale avec tout ce qui n’émane d’Orelsan, Corneille ou MC Solaar. Les clips stars du genre, anti-meufs, anti-homos et surtout anti-flics, désespèrent les substrats de mon adolescence rebelle et leurs souvenirs déjà anciens de rock’n’roll attitude.

On n’est pas sérieux quand on a 40 ans, dit le poète. Sauf quand, au détour de promenades virtuelles, l’on déniche – ce n’est pas tous les jours fête – un match scandé entre économistes, et pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit de Keynes et Hayek, icônes respectivement de l’interventionnisme et du libéralisme.

[youtube]d0nERTFo-Sk[/youtube]

L’on doit ce duo de titans modernes, allégrement joué et filmé, impeccablement scénarisé (bagnole de luxe, palace, champagne et jolies pépées), au docte Russel Roberts, professeur d’économie, et au réalisateur John Papola. Mis en ligne en janvier, « Craignez les bulles et les crises » expose leurs théories antagonistes sauf sur un point : la crise financière résulte d’une mauvaise coordination entre l’épargne et l’investissement.

Vous n’y comprenez rien ? Chantez !



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Sarkozy, c’est pas Pétain
Article suivant La Muraymania, ça suffit !
Isabelle Kersimon est journaliste.

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération