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Cannabis : Rachida Dati est bien plus cool que Nicolas Sarkozy


On le sait, Nicolas Sarkozy a exigé et obtenu que Rachida Dati soit extrêmement visible dans cette dernière étape de la campagne, quitte à faire de la peine à son concurrent du VIIème arrondissement, François Fillon, dont l’appel au vote d’hier soir en faveur du candidat de l’effort, des sacrifices et de l’austérité n’était pas vraiment en ligne avec les « éléments de langage » fixés par le patron, ceci expliquant peut-être cela.

Toujours est-il que pour sa sortie du purgatoire, Rachida a fait très fort : invitée de Maïtena Biraben en tant que représentante du président sortant à la matinale de Canal, elle s’est pointée dans le studio avec une tenue qui ne pouvait passer inaperçue. Sauf que cette fois, ce ne sont ni ses Loubout’, ni son sac, ni sa jupe fendue qui attiraient l’attention, mais son gilet, orné d’un gigantesque motif que connaissent par cœur tous les ados et les gendarmes du pays :

Apparemment, Maïtena connaissait elle aussi la signification de ce logo ce qui donna lieu à cet épatant dialogue de dupes :

Rachida Dati : Ce n’est pas une feuille de cannabis. Vous inquiétez pas, j’ai fait attention.

Maïtena Biraben : C’est donc une feuille de ?

RD : Ca n’est pas une feuille de cannabis

MB : Du chanvre ?

RD : Ca n’est pas du chanvre non plus

MB : C’est de l’eucalyptus ?

RD : Voilà, et l’eucalyptus ça calme

Pour ceux qui seraient tentés de croire ce dernier portnawak botanique , voilà à quoi ressemble une feuille d’eucalyptus.

Mais peut-être que Rachida ne savait pas que toute promo en faveur de la marijuana est punie par la loi ? Pour son prochain anniversaire, faudrait voir à lui offrir un joli Code de la santé publique de chez Dalloz, assorti à la la semelle de ses souliers. Rappelons que l’ article L3421-4 du dit code stipule que « La provocation à l’usage ou au trafic de stupéfiants, par la publicité ou l’incitation ou la présentation sous un jour favorable des produits classés stupéfiants, (quel que soit le support choisi : vêtements, bijoux, livres, etc.) est punie de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, même si l’incitation est restée sans effet.»



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