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Allons, enfants du rapatriement


Nos confrères nous indiquaient ce dimanche qu’il y avait encore près de dix mille Français bloqués à l’étranger, plus de dix jours après l’éruption du volcan au nom imprononçable, sauf par les lecteurs de sagas islandaises. Dans la liste donnée des escales critiques où nos compatriotes doivent errer désespérément dans les duty free à contempler des Japonais et des Chinois acheter des parfums et des cravates qu’eux ne peuvent plus s’offrir depuis longtemps, on trouve Saint-Denis-de-la-Réunion, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Bangkok, Pékin, Shanghaï et Punta Cana. Cette liste, obligeamment fournie par le ministère des Affaires étrangères, semble cependant oublier Kaboul, où près de trois mille Français avec des Famas et des VAB, escroqués par les voyagistes de l’OTAN, semblent durablement cloués au sol. En effet, seuls 41 d’entre eux ont pu être rapatriés depuis 2001. Dans des cercueils.



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