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La Surveillante générale

Sandrine Rousseau, la mégère inapprivoisable d'EELV, repart à l’assaut de Michel Sardou


La Surveillante générale
"Une chanson, une chanson !" © ISA HARSIN/SIPA

Changer Sandrine Rousseau ? Vous rêvez ! L’illuminée de la lutte contre le patriarcat est de retour avec une nouvelle charge anti-Sardou, qui – ne lui déplaise –  s’élève encore d’un grade dans le Mérite national. La député écolo de la très bobo 9ème circonscription de Paris en est verte ! C’est surtout, pour la néoféministe, une nouvelle aubaine pour renouer avec l’actu…


Sandrine Rousseau… Si elle n’existait pas, il faudrait ne surtout pas l’inventer ! En parler, bien sûr, c’est rentrer dans son jeu. Taire ses éternelles dérives millimétrées : les banaliser. Mais tant pis : la plume s’impose, finalement…

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Née sous le signe du poisson, Sandrine Rousseau prospère joyeusement dans les eaux troubles de la Nupes, salmigondis créé artificiellement par Mélenchon pour amadouer les urnes. Mais qui lui a matraqué aux oreilles à outrance, quand elle était enfant, le refrain libérateur du talentueux Jean-Jacques Goldman : « Elle a fait un bébé toute seule », à la fin ? Celle que l’on identifie plus sous les traits du « Surveillant général » de Michel Sardou (1973) vient de faillir s’étrangler. L’abhorré Sardou, celui qui voulait récemment organiser une marche blanche pour soutenir son compagnon – déconstruit – va recevoir en juin prochain des mains du président de la République les insignes de grand officier de l’ordre national du Mérite. La pourfendeuse des crinolines, la passionaria des cuisines, la porte-voix des violentées, l’égérie des utérus libérés, qui sait donner du très délicat « Sardou, ferme ta gueule ! » se répand un peu partout pour exprimer sa rancœur. Celle qui ne vit que par et pour l’outrance, serait-elle aigrie d’avoir raté une carrière de chanteuse ? Tremble dans ta tombe, Maria Callas ! On sait que ses premiers pas en la matière étaient, disons approximatifs, lorsqu’en novembre dernier elle avait entonné de grand cœur, debout derrière son pupitre du Palais-Bourbon, un pas franchement inoubliable mais court hymne féministe, rapidement écourté par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, sa prestation ne l’ayant pas convaincue…

Ministère amer

Le constat est amer : la Madone d’un féminisme désespéré dessert de fait les causes parfois justes qu’elle prétend défendre. Cette agitée de la verdure jette hardiment aux orties et avec une certaine délectation, tout porteur de testicules, forcément suspect. Des déclarations reprises souvent avidement par des médias, grisés par la « bonne » parole de cette gourou(e !) d’un nouveau genre. Elle qui se love lascivement dans le wokisme le plus échevelé, veut faire le ménage dans la vie des femmes. Et balayer des siècles de machisme, repasser les vieux dogmes au crible pour mieux les essorer et nettoyer toute domination masculine honnie. Noble cause, par essence, mais dévoyée par calcul, et vaste programme, comme dirait un certain grand homme. Tout cela pourrait asseoir une intégrité louable, si sa grande mansuétude envers la barbarie barbue en ternissait le clinquant. Car la noblesse de l’idéologie est douteuse, surtout quand la dame reste muette lors de drames réguliers et atroces dont sont victimes jeunes filles, femmes ou dames âgées, imputables à une frange de la population connue, ou, quand elle s’accommode d’un silence complice envers les thèses islamistes les plus radicales, connues pour piétiner allégrement les droits élémentaires de la femme et pas seulement.

Prends garde mâle blanc occidental, hérétique de nature : Sandrine, grande inquisitrice d’une cause revisitée et qui l’a pénétrée – oserait-on dire – veille !




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Journaliste

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