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Bertrand Quentin


Bertrand Quentin

Empêtré avec la Grande Armée dans la retraite de Russie, l’Empereur envoya à l’automne 1812 le général Quentin défendre Paris, alors assiégée par les Coalisés qui avaient regroupé pas moins de quatre bataillons de Bavards, leurs plus terribles supplétifs arméniens. Etablis à Antony, ils menaçaient de faire tomber la capitale. Contre toute attente, le général Quentin les attaqua par l’est – ce qui lui valut le titre de « Vainqueur du Grand Orient ». Il a joui d’un prestige inégalé jusqu’à sa retraite qu’il prit à l’âge de soixante-dix ans. Ingres (le plus mauvais peintre français, mais assez bon violoniste) le représente ici en habits de travail du dimanche.

Dominique Ingres, Portrait du général Quentin, 1814. Conservé au musée de la Rouflaquette de Jouy-en-Josas.



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Raúl Cazals est un critique d'art d'origine cubaine. Très critique avec l'art en général, il prépare une "Historia del Arte en diez lecciones". Il vit en exil à Madrid depuis 1979, où il supporte tant qu'il peut les surfaces.

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