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Quelle politique étrangère pour les Etats-Unis de Joe Biden?

Le retour du clan Clinton au pouvoir


Quelle politique étrangère pour les Etats-Unis de Joe Biden?
Washington, le 25 janvier 2021 © Doug Mills/UPI/Shutterstock/SIPA Numéro de reportage : Shutterstock40821793_000001

Comparativement à Donald Trump, Joe Biden maîtrise avec aisance les rouages de la géopolitique. Son parcours politique à la présidence de la commission des Affaires étrangères du Sénat lui a en effet donné l’occasion de s’y intéresser de près. 


Homme de compromis, multilatéraliste, désireux de renouer avec la stratégie de son ancien mentor Barack Obama, Joe Biden s’apprête donc à rompre avec l’héritage Trump. Un virage à 180 degrés pour les États-Unis?

Après Donald Trump, l’unilatéralisme et le patriotisme économique vont laisser la place à une nouvelle diplomatie. Nouvelle ? Pas exactement, car Joe Biden, c’est le couple Obama-Clinton de retour à la Maison-Blanche. Bien que les intérêts des États-Unis demeureront toujours dirigés vers l’Extrême-Orient et continueront donc de se détourner de l’Europe, ce que Barack Obama avait déjà enclenché avec le «pivot vers l’Est», de nombreux changements diplomatiques vont voir le jour. En réalité, c’est bien la tactique qui changera et pas réellement la stratégie.

Mais qu’en sera-t-il concrètement?

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Dans un tweet du 7 juillet 2020, Joe Biden déclare: « Je rétablirai notre leadership sur la scène internationale. » Si Donald Trump ne l’a pas forcément annihilé, il a, sans nul doute, considérablement restreint la face interventionniste des États-Unis. À l’égard de l’Europe, tout d’abord, Joe Biden souhaite renouer avec la politique menée par son ancien mentor. Sous Barack Obama, en effet, il avait promu l’élargissement de l’OTAN et un rapprochement conséquent avec l’Union européenne. Joe Biden souhaite donc recouvrir un rôle de premier plan dans une Europe divisée et désireuse de se bâtir une certaine autonomie stratégique. Ainsi, si le nouveau président sera plus complaisant à l’égard de l’Occident, retenons qu’il ne cèdera pas sur les dépenses du vieux continent à l’égard de l’OTAN. Une rengaine qui laisse penser à des nouvelles crises au sein de l’Alliance atlantique.

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D’autre part, et c’est en cela que la filiation Clinton ressort incontestablement, Biden est fermement opposé à toute forme de…

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Rédacteur en chef de Conflits, il dirige le cabinet de formation Orbis Géopolitique.

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