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Causeur: Un été sans touristes

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Causeur: Un été sans touristes

De Versailles à Venise, on est chez nous ! Découvrez le sommaire du numéro 80 du magazine Causeur.


Un été sans (troupeaux de) touristes ? Le temps du confinement, « pendant deux mois, des temples antiques, des cathédrales, des châteaux, des tableaux ont été rendus à eux-mêmes et à leurs secrets (…) La crise sanitaire aurait pu être l’occasion, pour les pays du sud de l’Europe, France y compris, de réfléchir à l’humiliante dépendance de leurs économies au bon vouloir (et aux revenus) des visiteurs étrangers », se réjouit Elisabeth Lévy. Et si nous redevenions des voyageurs plutôt que des consommateurs frénétiques ? Tel est le programme du nouveau numéro de Causeur, invitation à flâner, contempler, et baguenauder plutôt que d’accumuler les spots touristiques.

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Pour Bérénice Levet, voici enfin l’occasion de réfléchir à l’avenir d’un secteur mettant en péril les sites et monuments qui font la France. En guise de geste protecteur, l’historien et défenseur du patrimoine Alexandre Gady propose d’instaurer un numerus clausus pour préserver nos chefs-d’œuvre en péril tels que le Mont-Saint-Michel et Notre-Dame. De l’autre côté des Alpes, sinistrée par trente millions de visiteurs annuels, Venise n’en retire aucun bénéfice économique. Grâce au confinement, la cité des doges a retrouvé sa beauté et son authenticité. Charge aux Vénitiens d’inventer un modèle alternatif au tourisme de masse. Par son récit du feuilleton politique local, Annabella Moncenigo nous fait nous gondoler. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Avec la pandémie de Covid, l’aviation civile est entrée dans l’ère du sans contact et du self-service qui permettra au voyageur de limiter les risques d’infection. De quoi faire préférer le train à Stéphane Germain.

Passons aux actualités. Le spécialiste de l’économie de la santé Ariel Beresniak revient sur les revirements de The Lancet, laquelle a pris ses distances avec l’étude qu’elle avait publiée sur la dangerosité de la chloroquine. Il faut dire que malgré sa haute réputation, cette revue scientifique a déjà publié des études fausses. Reste à comprendre pourquoi l’OMS et notre ministère de la Santé lui ont si vite emboîté le pas.

Petit scoop, Erwan Seznec a mené l’enquête et révèle l’absence de tout chiffre prouvant la prétendue augmentation des violences conjugales pendant le confinement. Et quoi qu’en dise Marlène Schiappa, le gouvernement le sait depuis le début.

Outre-Atlantique, notre correspondant Alexandre Mendel entrevoit derrière l’abominable meurtre de George Floyd, la volonté des démocrates d’imposer aux Blancs conservateurs un exercice de repentance collective.

Retour en France. Pour son dernier article dans nos colonnes, David Desgouilles, que nous regretterons, dresse un bilan du souverainisme. De quasi-marginal, le discours souverainiste est devenu hégémonique à l’heure où la lutte contre le Covid-19 réhabilite l’indépendance industrielle et le respect des frontières. Plutôt que de critiquer les ralliés, les souverainistes canal historique devraient se réjouir de leur victoire idéologique. Figure de cette mouvance, la militante laïque Céline Pina signe un plaidoyer en faveur du nucléaire, atout principal de l’État stratège pour réindustrialiser la France.

Pour clore la rubrique, Alain Finkielkraut expose ce qui le sépare de Michel Onfray. L’amour de la pensée complexe ?

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Côté culture, Patrick Mandon a interrogé le petit-fils du général Lafontaine, qui commandait la 55e division d’infanterie contre les troupes allemandes du 10 au 14 mai 1940. Une défaite riche d’enseignements.

En série noire, Jérôme Leroy rend hommage à Jean-Patrick Manchette (1942-1995), considéré comme le père du néo-polar post-68.

Enfin, Emmanuel Tresmontant lève son verre au cidre, breuvage béni des dieux dont les meilleurs crus rivalisent avec un bon vin. Santé !



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