Abécédaire Allemagne-Argentine


Abécédaire Allemagne-Argentine

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A : Première lettre de l’alphabet et initiale commune de l’Allemagne et de l’Argentine. Ces deux sélections se sont opposées deux fois déjà en finale. En 1986, où l’Argentine l’emporta contre l’Allemagne de l’Ouest (3-2) et en 1990 où l’Allemagne en cours de réunification prit sa revanche (1/0).

Ayrault (Jean-Marc) :  Ex-Premier ministre, essentiellement connu pour sa maîtrise de la langue de Goethe.

Battiston (Patrick) : Tombé au champ d’honneur face à l’Allemagne à Séville en 1982. Il fut percuté alors par un monstre qui mâchait négligemment un chewing-gum, et qui occupait – hasard fatal – le poste de gardien de but de la sélection allemande.

Beckenbauer (Franz) : Surnommé le Kaiser. Légende vivante du football allemand. Transformateur du concept de « libéro » qui n’a rien à voir avec les idées de Guillaume Nicoulaud. Il s’agit d’un joueur dont la mission était à l’origine de couvrir les autres défenseurs car dépourvu de marquage d’attaquant adverse. Beckenbauer fit évoluer le rôle du libéro en en le transformant en atout offensif. Vainqueur de la coupe du monde 1974 en tant que joueur et celle de 1990 en tant que sélectionneur, il est aussi l’inventeur du joueur dépourvu de sourire.

Brehme (Andréas) : Défenseur latéral gauche allemand et protagoniste des deux finales Allemagne-Argentine. Spécialiste des coups de pied arrêtés, c’est lui qui inscrivit sur pénalty le but vainqueur en 1990. Il est connu en France pour avoir éliminé – d’un coup franc direct vicieux – à lui seul la sélection nationale la plus douée depuis Clovis, qui venait d’éliminer le Brésil dans un match de légende.

Burruchaga (Jorge) : Adjoint de Dieu (voir entrée éponyme) dans l’équipe d’Argentine en 1986. Porteur d’eau essentiel, il passa la plus grande partie de sa carrière en France, à Nantes et à Valenciennes. Il y enchaîna les blessures aux genoux (trois opérations des ligaments croisés, pas moins) et se retrouva mêlé dans la célèbre affaire OM-VA. Cette malchance n’efface cependant pas le fait qu’il fut l’auteur du troisième but argentin en finale contre la RFA en 1986 (3/2), entrant à jamais dans la légende du football argentin.

David Luiz (Moreira Marinho) : Attaquant allemand. Son jeu sans ballon fit merveille en demi-finale de la coupe du monde 2014 contre le Brésil.

Dieu (main de) : Grâce à elle, l’Argentine ouvrit la marque contre l’Angleterre en quart de finale de la coupe du monde 1986, quatre ans après la victoire des sujets de Sa Majesté dans la guerre des Malouines. Certains mauvais esprits persistent à penser qu’il y a un lien entre les deux évènements. Ce but illicite fut néanmoins accordé par l’arbitre tunisien Ali Bennaceur, garagiste de son état (DR Thierry Roland). Le propriétaire de la main n’en resta pas là puisqu’il dribbla ensuite toute l’équipe des inventeurs du football avant de marquer ce qu’on surnomme parfois « le but du siècle ».

France : Victime historique favorite des teutons.

Gimenez (Christian) : Tueurs de gabians légendaire à Marseille. Argentin, malgré eux.

Heinze (Gabriel) : Allemand de nom, l’ancien défenseur du PSG et de Manchester United était un formidable joueur vanté pour sa « grinta ». Mais ça, c’était avant de finir sa carrière à l’OM. Traitre.

Italie : Pays organisateur de la dernière coupe du monde gagnée par l’Allemagne. C’était en 1990 et c’était contre l’Argentine.

Kempès (Mario) : Buteur et vedette de l’équipe de l’Argentine en 1978. Il inscrivit cette année-là six buts dont deux en finale contre les Pays-Bas.

Klinsmann (Jürgen) : Attaquant allemand, vainqueur de la coupe du monde 1990. Personnification de l’Allemand sympa. Vous pouviez lui confier votre voiture, votre maison, votre chien, vos enfants. Mais pas votre femme, car en plus il est beau, ce con. Tellement sympa qu’il a joué à Monaco. Actuellement sélectionneur de la sélection des Etats-Unis.

Lavezzi (Ezequiel) : El Pocho, surnommé « El pochtron » par quelques esprits taquins. Un super joueur, derrière le fêtard.

Lineker (Gary) : Footballeur anglais, auteur de la célèbre phrase « Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne »  en bon français, force est de lui donner raison.

Maradona (Diego Armando) : voir Dieu.

Messi (Leo) : fils de Dieu

Matthäus (Lothar) : Capitaine de la sélection allemande victorieuse de 1990, il était déjà titulaire dans l’équipe défaite quatre ans plus tôt. Son caractère volcanique en faisait un camarade de vestiaire plutôt remuant.

Merkel (Angela) : Femme la plus puissante du monde, incarnation de la Deutsche qualität, expulseuse d’espions US, elle est la première supportrice de l’équipe allemande. Même habillée comme l’As de pique, elle garde la classe mondiale, ce qui la distingue de François Hollande, qui même avec ses nouvelles lunettes danoises, conserve la classe corrézienne. Sa toute-puissance n’empêche toutefois pas que circulent sur internet des photos de sa période naturiste, ce qui prouve que nous sommes tous très peu de chose.

Mexique : Pays organisateur de la dernière coupe du monde gagnée par l’Argentine. C’était 1986 et c’était contre la RFA.

Müller (Gerd, Dieter, Hansi, Ludwig, Thomas, etc.) : Il y a souvent un Müller dans la sélection allemande, mais toutefois moins que des Lee dans les équipes coréennes (DR Thierry Roland).

Neymar : L’idole de tout un pays lors de cette Coupe du Monde 2014. Le destin (ou plutôt Zuniga) ne lui a pas permis d’écrire sa légende jusqu’au bout.

Pays-Bas : Victime expiatoire. De l’Allemagne en 1974 et de l’Argentine en 1978 (et en 2014, désormais).

Passarella (Daniel) : Libéro (voir Beckenbauer) de l’équipe argentine victorieuse de coupe du monde 1978 en tant que titulaire et celle de 1986 en tant que remplaçant. Il fut ensuite sélectionneur et ne marqua les esprits qu’en interdisant à ces joueurs le port des cheveux longs.

Schumacher (Harald) : Monstre (voir Battiston).

Trezeguet (David) : Franco-argentin, buteur de légende, et symbole de la victoire française à l’Euro 2000. Les Argentins le regretteront toujours mais ils ont pris leur revanche avec Higuain (franco-argentin qui devrait jouer ce soir).

Videla (Jorge Rafael, Général) : Dictateur militaire de l’Argentine au moment où le pays organise la coupe du monde en 1978. Sa présence au pouvoir provoqua le boycott de la compétition par Johann Cruijff, le « Hollandais volant ». On peut raisonnablement penser que la présence de ce dernier aurait permis la victoire de sa sélection en finale contre l’équipe du dictateur, forçant ce dernier à assister à la défaite de son équipe. Au lieu de quoi, Videla triompha. Comme quoi, les boycotts…

Völler (Rudi) : Alter-ego de Jürgen Klinsmann (voir Klinsmann) au sein de l’attaque allemande en 1990. Filou des surfaces, on ne lui confierait ni sa voiture, ni sa maison, ni ses enfants et encore moins sa femme, bien qu’il ne soit pas très beau. Tellement filou qu’il fut recruté par Bernard Tapie à Marseille.

 



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