Accueil Édition Abonné Opération «A Beacon in the Galaxy»: à poil dans l’espace

Opération «A Beacon in the Galaxy»: à poil dans l’espace

E.T. sera il charmé par des silhouettes humaines nues?


Opération «A Beacon in the Galaxy»: à poil dans l’espace
© D.R.

Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de la recherche de la vie intelligente dans l’univers…


Dans une opération nommée « A Beacon in the Galaxy » (« Un phare dans la galaxie »), des scientifiques projettent d’envoyer dans l’espace des représentations de silhouettes humaines nues afin d’attirer l’attention d’hypothétiques extraterrestres et d’entamer un dialogue avec eux. La température du cosmos va monter, à n’en pas douter. Espérons que la sensibilité des E.T. ne sera pas heurtée par l’exhibition de notre anatomie, de surcroît teintée d’une vision patriarcale du genre humain, car il est prévu d’y envoyer un homme et une femme, ce qui pourrait choquer les êtres verts à tendance non binaire.

A lire aussi: Les ovnis invités devant le Congrès américain

Les sciences dures conservent pour le moment une vision traditionnelle, biologique, de notre espèce. La dernière fois que l’humanité a envoyé des images d’elle-même dans l’espace, en 1974, il s’agissait de simples bonhommes allumettes. Les nouvelles images montrent la femme et l’homme en train de faire un signe amical de la main, dans l’espoir que ce geste sera accueilli de manière positive par les aliens. Les dessins seront accompagnés par des représentations de la double hélice de l’ADN, d’un atome d’hydrogène et du système solaire, ainsi que d’une carte de la Terre. Le tout sera encodé dans le système binaire, la forme la plus simple des mathématiques et donc la plus susceptible d’être comprise à travers l’univers, et ensuite transmis dans l’espace à partir d’un radiotélescope. Le message comportera une invitation à répondre par le même moyen de communication.

A lire aussi: Ne stigmatisons pas les extraterrestres!

L’année dernière, la sonde spatiale de la NASA, Lucy, a emporté dans l’espace un fossile d’australopithèque, des paroles des Beatles et des vers d’Amanda Gorman, la poétesse afro-américaine qui a lu un de ses textes à l’investiture du président Biden. Cette fois, du moins, la bonne conscience progressiste a triomphé.

Juin 2022 - Causeur #102

Article extrait du Magazine Causeur




Article précédent La France a besoin d’un grand ministère du numérique
Article suivant À l’Assemblée nationale, avec le RN et la Nupes, ça sera carnaval tous les jours

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération