Alors que la fête a tourné au cauchemar à Paris après la victoire du PSG, Eric Coquerel (LFI) estime que parler de barbares comme le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau aurait des « soubassements racistes »…
Il y a quelque chose d’indécent et, pire, d’odieux à s’interroger depuis la soirée du 31 mai jusqu’à la nuit du 1er au 2 juin sur la qualification qu’il convient de donner à ces voyous auteurs d’affrontements avec la police, de violences et de dégradations qui ont donné lieu à de nombreuses interpellations.
Paris ne sait plus être une fête
Il ne faut pas se tromper de coupables et se plaindre que les forces de l’ordre n’aient pas pu totalement maîtriser un processus qui inéluctablement survient après les manifestations, quelle que soit leur nature. L’immense joie sportive suscitée par la superbe victoire du PSG a, comme d’habitude, été assombrie par des tragédies et des débordements honteux de jeunes gens qui n’avaient pour envie que d’engendrer le chaos.
Oui, ce sont des barbares comme l’a très justement dénoncé Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur. On peut gloser à perte de vue sur ces malfaisants qui viennent, tels des parasites, se greffer sur les joies et les célébrations pour les dénaturer et les dévoyer. Barbares n’est pas une définition absurde, bien au contraire. Comme, pour les Athéniens, les barbares étaient ceux qui ne parlaient pas le grec, les barbares d’aujourd’hui sont ceux qui ne parlent pas la langue d’une société civilisée et pour qui le respect et la tranquillité sont des notions étrangères.
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Qu’un élu de la République, en l’occurrence Antoine Léaument, député LFI, ose insulter Bruno Retailleau en le traitant, lui, de barbare et en l’accusant d’être responsable de ce que Paris a subi depuis le 31 mai est véritablement une indignité, une vilenie. Comment s’étonner qu’après de tels propos, la politique ne soit plus considérée comme une activité honorable, la démocratie telle une richesse ?
L’irresponsabilité, la bêtise et le Mal atteignent de tels sommets que garder l’espoir en demain relève du miracle.
Les barbares sont entrés dans Paris et il aurait fallu les accueillir à bras ouverts ?