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Calmos la censeure!

Jean-Pierre Marielle banaliserait la « pédophilie »


Calmos la censeure!
Photo: D.R.

Pour l’universitaire Delphine Chedaleux, le cinéma de Jean-Pierre Marielle banaliserait la « pédophilie ». Délirant!


Jean-Pierre Marielle nous a quittés le 24 avril, à 87 ans. Dans des films comme On est toujours trop bon avec les femmes (sic), Les Galettes de Pont-Aven, Comme la lune ou Calmos, Marielle incarnait à merveille le mâle quadra brut de décoffrage des seventies. Au point que la pluie d’hommages unanimes qui a suivi sa mort avait quelque chose d’incongru au temps de #metoo.

Un certain penchant pour le désir pédophile dans le cinéma français!

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les néoféministes rompent le deuil : un mois après la mort de l’artiste, l’émission en ligne « Arrêt sur images » a invité l’inénarrable historienne du cinéma Delphine Chedaleux. Celle qui épinglait Intouchables en accusant le tandem François Cluzet/Omar Sy de « réactiver des stéréotypes raciaux très prégnants » a rendu un verdict sans appel : l’accusé Marielle est coupable. Et pas seulement de misogynie, mais du crime des crimes : la pédophilie ! Certes, sa jeune partenaire dans Les Galettes de Pont-Aven a 25 ans, mais son aspect juvénile lui fait dire : « T’es un enfant. » De quoi confirmer « un certain penchant pour le désir pédophile » qui serait « une des tendances lourdes du cinéma français ».

Lire aussi notre nécrologie, par Thomas Morales : Long comme un jour sans Marielle

L’aventure entre l’homme mûr Marielle et la nymphette Agnès Soral dans Un moment d’égarement ? Rebelote. À l’animateur Daniel Schneidermann qui lui fait remarquer que tous ces personnages féminins sont pubères, l’universitaire répond par une pirouette : « On peut appeler ça comme on veut… »

On n’ose imaginer ce que la féministe de garde pense de l’immense nanar Calmos, où Bertrand Blier met en scène un Marielle et un Rochefort excédés par les femmes, jusqu’à se réfugier dans une thébaïde à la campagne. Dans ce sommet de subversion, les héros deviennent des objets sexuels à la merci des légions de femelles obsédées avant de finir… au fond d’un vagin. Diagnostic ? « Une espèce de paranoïa mentale » que ce film imaginant « des hommes de l’ancien monde » déboussolés « face aux avancées féministes ». Circonstance aggravante, notre spécialiste avoue que certaines scènes, qu’elle n’hésite pas à « dénoncer politiquement », la font rire. Heureusement qu’il existe une solution médicale à cette tempête sous un crâne : l’excision des zygomatiques.

Juin 2019 - Causeur #69

Article extrait du Magazine Causeur




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est journaliste.

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