Accueil Édition Abonné «Belle personne»: une insulte aux oreilles d’une mal-comprenante

«Belle personne»: une insulte aux oreilles d’une mal-comprenante

Rouen: Laura Slimani fait de l'agit prop woke pendant le Conseil municipal


«Belle personne»: une insulte aux oreilles d’une mal-comprenante
La militante rouennaise d'extrême gauche Laura Slimani. Photo twitter

À Rouen, une woke endormie dans son métaverse


À Rouen, lors d’une délibération pour rebaptiser une école du nom de Joséphine Baker, un élu de droite a approuvé l’initiative en qualifiant la défunte personnalité de « belle personne ».

Ce compliment a valu à son auteur, le bien nommé Franque-Emmanuel Coupard La Droitte, une volée de bois vert de la part d’une adjointe issue de Génération.s: Mademoiselle Laura Slimani a trouvé la formule sexiste et a agressé verbalement son auteur.

Qu’est-ce qui est sexiste ? « Belle » ou « personne » ? Lorsque le président américain Barack Obama a quitté ses fonctions, les obamaniaques français ont, à plusieurs reprises, employé la même expression à son égard, non ? Nul n’a alors été assez nul pour s’indigner de cette avalanche de compliments. Alors, pourquoi tant de haine ?

Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’éclat rouennais

  • Au lieu de « c’était une belle personne », l’adjointe socialiste a entendu « c’était une poubelle anglo-saxonne ».

La colère de Laure Slimani, adjointe au maire de Rouen en charge de l’égalité femmes-hommes, éclate dans cette vidéo à partir de 4h14min
  • Elle a appuyé au hasard sur un bouton de son portable et le répondeur s’est déclenché par mégarde, énonçant le message d’accueil : « casse-toi, sale sexiste ! »
  • La vue d’un mâle blanc de 50 ans lui a provoqué le même réflexe conditionné d’expectoration que l’absorption involontaire d’une mouche s’ébrouant au-dessus de son café.
  • S’étant endormie pendant la délibération, elle a dégainé à tout hasard, mais inopportunément, l’indignation n° 3 (après le n°1 : « islamophobe ! » et le n°2 : « misogyne ! ») du Petit Manuel Royal, mis au point par une ancienne ambassadrice fantôme issue du même parti qu’elle.

À la suite de cette séance houleuse… 

L’agressé de droite, qui crie Maman quand on le touche, s’en est remis au Maire pour « remettre à sa place »  son agresseu.r.se.

« Lundi en Conseil Municipal de Rouen, un élu de droite a demandé au Maire de « me remettre à ma place » en plein pendant mon intervention.(sic) En 2022. Quand le sexisme qui perdure en politique fait violemment irruption dans la bouche des réactionnaires. Je n’ai pas laissé passer [1]» a triomphalement pépié la donzelle, jubilant d’avoir une nouvelle victimitude à accrocher à son revers. Et, surtout, une polémique façon Sandrine Rousseau bien utile pour ne pas se faire complètement oublier des électeurs rouennais, à dix jours d’élections législatives où Melle Slimani a été contrainte de retirer sa candidature au profit de Maxime Da Silva (Nupes)…


[1] https://twitter.com/LauraSlimani/status/1529357267551895556




Article précédent Mathématiques: Macron et la politique de la patate chaude
Article suivant Mélenchon semble habité par l’esprit de revanche
essayiste, conférencière, traductrice, auteur de plus de 30 ouvrages, dont plusieurs sur les conflits du Moyen-Orient

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Le système de commentaires sur Causeur.fr évolue : nous vous invitons à créer ci-dessous un nouveau compte Disqus si vous n'en avez pas encore.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération