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Une histoire à coucher dehors


Une histoire à coucher dehors

C’est vraiment trop dommage qu’il n’y ait pas la possibilité d’insérer des photos d’illustration à l’intérieur des papiers de Causeur. François Miclo, notre révéré Administrateur, prétend que c’est possible, ce qui veut dire en clair que c’est possible dans ses articles.

Si tel avait été le cas, je vous aurais parlé de l’évacuation – sans incident majeur – de 150 gitans d’origine bulgare d’un bâtiment municipal de Bagnolet – où ils avaient été relogés par la mairie en décembre 2004, après l’incendie de leur bidonville – et des problèmes posé par leur installation aux frais de la mairie dans un Formule un du coin

Je vous aurais causé aussi du compte-rendu plus que spécieux qu’a fait le Monde de cette affaire et qui a inspiré à mon épouse une réflexion du genre : « J’aurais bien voulu voir leurs mines si c’était la rédaction du Monde qui avait été squattée. » C’est bien d’avoir une épouse qui fait le ménage dans vos pensées.

J’aurais évoqué au passage la longue, délicate et finalement victorieuse bataille qu’a dû mener le maire communiste des lieux, Marc Everbecq, à la fois contre les pouvoirs publics autistes et contre les excités pro-clandestins façon RESF, sans parler des autres élus locaux du coin, toujours prêts à refiler le mistigri aux communes mitoyennes. A force de patience, il a pu trouver un compromis acceptable à la fois pour les familles de gitans et pour les contribuables – souvent fauchés – de sa commune du 93, ce qui me réjouit : je suis contre l’immigration sauvage, mais aussi contre la sauvagerie avec ces immigrés. Je pense que nous aurions raison de fermer, pour de vrai, nos frontières à double tour, mais à leur place, je tenterais quand même ma chance…

Et enfin j’aurais joint à mon texte une photo du fameux bidonville incendié accompagné de cette légende : Souvenirs de la maison des roms.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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