Kylian Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud’hommes de Paris lundi prochain
On se souvient qu’un professeur de français avait utilisé le nom de Mbappé pour par procédé mnémotechnique enseigner à ses élèves une règle d’orthographe : il ne faut jamais un N mais toujours un M devant M, B et P, les trois consonnes de Mbappé. Ce professeur de lettres s’en est tiré à bon compte, le joueur ne lui a réclamé aucun droit d’auteur. Car avec les chiffres Kylian Mbappé jongle aussi facilement qu’avec un ballon, toujours à l’affût pour faire fructifier son compte en banque.
Aujourd’hui il attaque son ancien employeur, le PSG, et multiplie les actions devant les Prud’hommes. Aurait-il été victime de discrimination, de harcèlement sexuel ou moral, motifs qui font l’ordinaire du Conseil prud’hommal ? Non pas. Au menu, il y a une soupe, dans laquelle le joueur crache, et des salades où le club a mis trop de vinaigre.
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Flash-Back. Lors de la saison 23/24, pour qu’il prolonge son contrat afin de le revendre à prix d’or au Real Madrid (alors contraint de racheter le dit contrat), le PSG avait promis à Mbappé une ribambelle de primes (liées à l’éthique, aux résultats, à la pluie et au beau temps… primes qui ont surtout l’avantage ne de pas être soumises aux cotisations sociales…). Le joueur avait évidemment accepté, mais au final il n’a pas prolongé son contrat et il est parti au Real sans que le PSG touche un euro. Du coup le PSG n’a pas versé les primes.
D’où la déprime de Mbappé : il estime que le PSG n’a pas tenu parole, alors que le club soutient que le joueur n’a pas honoré ses engagements. Sur la forme, c’est une querelle d’épiciers, des calculs de maquignons, une bagarre de chiffonniers, mais vu les fonds en jeu, entre le joueur, multimillionnaire, et le PSG, propriété de l’émir du Qatar, c’est un problème de riches, un bras de fer en or. Si au début du feuilleton Mbappé réclamait 55 millions, lors du dernier épisode (diffusé le 17 novembre, lors d’une nouvelle audience devant le Conseil prud’hommal) il en exigerait maintenant 264 ! Ce ne sont pas les Prud’hommes qui devraient être saisis, mais le FMI, le Fonds Monétaire International.
Si d’aventure Kylian Mbappé obtenait (gros) gain de cause, il pourrait s’acheter un Ballon d’Or, récompense après laquelle il court depuis des années, un ballon en or… massif.
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