La semaine de Causeur revient sur les articles les plus consultés sur le site Causeur.fr durant la semaine écoulée. Notre Directeur adjoint de la rédaction Jeremy Stubbs commente et analyse.


Cette semaine : spécial cuisine !

#4

C’est l’époque la plus morose de l’année, celle où l’on n’a pas de meilleure perspective à la fin de la journée que la consommation d’une soupe chaude. 

Pour se remonter le moral, Thomas Morales nous recommande la lecture du nouvel album, Astérix et le griffon. On y trouve un géographe romain nommé Terinconnus qui ressemble étrangement à Michel Houellebecq sauf qu’il ne fume pas de clopes et ne boit pas de canettes de bière (on est quand même à l’époque romaine). Cet album c’est exactement ce qu’il nous faut pour égayer les longues soirées hivernales au coin du feu. 

En revanche, le nouveau roman de Quentin Tarantino, Il était une fois à Hollywood, ne peut servir qu’à faire un bon potage puisque c’est un navet parfait.

#3

Quittons les légumes et passons à la viande. On dit que, dans le cochon tout est bon. Sauf quand il s’agit des habitants de la France périphérique qui, un peu comme le plus grand romancier français vivant, fument des clopes, boivent des canettes de bière et roulent au diesel.

Élisabeth Lévy riposte à la déclaration d’Emmanuelle Wargon, qui a affirmé que « le modèle d’urbanisation pavillonnaire constitue aujourd’hui un non-sens écologique, économique et social. » La Ministre déléguée chargée du Logement n’a tout simplement pas compris que pour la France périphérique, « le rêve pavillonnaire est le moyen de dire merde à une collectivité qui l’a laissée tomber. »

Aux yeux de nos élites, le Français moyen est un cochon où tout – les vêtements, la voiture, l’activité professionnelle, les loisirs et jusqu’à la maison – est mauvais. 

#2

Délaissons la viande maintenant pour quelque chose de beaucoup moins digeste. Je parle des plats écœurants, étouffe-chrétien (laïcité oblige) servis hebdomadairement par Giulia Foïs sur France Inter.

Dans ses émissions, cette prédicatrice de la déconstruction des sexes déverse une propagande néoprogressiste où sa haine de l’homme n’a d’égale que son ignorance. Didier Desrimais a analysé les recettes de Giulia Foïs et n’y a trouvé que les platitudes idéologiques les plus à la mode.

En concoctant ses sauces dégénrées et non-binaires, Giulia Foïs fait penser au titre d’une émission télé : catastrophe en cuisine !

#1

Enfin, après la mal bouffe, tournons-nous vers le poison, en l’occurrence celui que les soi-disant antifascistes ou antifa veulent injecter dans les veines des sociétés démocratiques et libérales de l’Occident.

Causeur a publié les bonnes feuilles de la grande enquête du journaliste américain Andy Ngo sur le mouvement antifa. Son livre, best-seller aux États-Unis, est aujourd’hui traduit en français chez Ring. C’est un récit qui nous plonge dans les dessous de cette organisation et la chasse à l’homme effrayante dont il a été victime. Les extraits sont précédés d’une introduction par la traductrice Anne-Sophie Nogaret.

Notez surtout que les antifa représentent le bras armé de l’idéologie woke. En France, au cours de la campagne présidentielle qui vient, nous pouvons nous attendre à ce que ces militants violents fassent parler d’eux. 

Il ne faudrait pas que les Français soient les dindons de cette farce.