Selon l’ancienne actrice porno reconvertie philosophe de l’intime, même « déconstruits » les hommes n’ont toujours rien compris…
Ovidie est une ex-actrice porno reconvertie dans le féminisme, adulée par Télérama et la radio publique. Conceptrice d’ouvrages insignifiants sur la soi-disant société hétéronormative ou la prétendue masculinité toxique, elle a récemment co-signé La Fabrique du prince charmant, un roman-photo censé dénoncer l’homme faussement déconstruit et le patriarcat toujours triomphant. Pour en parler, le philosophe Charles Pépin l’a reçue sur France Inter, le 7 août. Après avoir narré « l’histoire d’un homme blanc, hétéro, d’environ cinquante ans » qui, la tête dans les nuages, ne voit pas les femmes qu’il croise sur le trottoir, les obligeant ainsi à s’écarter sur son passage, l’animateur radiophonique s’interroge : ce comportement est-il celui d’un doux rêveur ou celui d’un homme « porté par des siècles de société patriarcale » ? Ovidie, on s’en doute, a la réponse. M. Pépin abonde d’ailleurs dans son sens : si certains hommes se sont rendu compte de « leurs privilèges », d’autres, en revanche, « sombrent dans un déni absolu ».
Heureusement, la spécialiste des « codes du porno et de l’intime » veille au grain, affirme M. Pépin. En plus de « décentrer le regard pour produire une réflexion sur le sexisme », l’ex-star du X pratiquerait « une philosophie au sens de la dialectique socratique ». Bref, suggère Pépin, Ovidie est une penseuse de haut vol. Raison pour laquelle il n’hésite pas à lui poser l’épineuse question qui le tarabuste depuis des années : que faire pour sortir vraiment du patriarcat ? « Il s’agit de reprogrammer nos imaginaires », proclame alors notre penseuse, les synapses en fusion. Mais attention, ajoute-t-elle, « un certain nombre d’hommes n’y parviennent pas, car s’ils s’y essaient, ils pensent dans tous les cas être dans le bon camp, celui du bien, en pérennisant de vieux codes qui nécessitent d’être de toute façon déconstruits ». Malgré l’opacité du propos, chacun aura compris que l’homme, quoi qu’il fasse, a toujours tout faux. C’est d’ailleurs l’intérêt de la chose – sinon, de quoi vivrait Mme Delsart, alias Ovidie ?
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