Jeudi 23 juin, comme chaque année, l’Académie Française a communiqué son palmarès annuel. 70 prix ont été décernés et nous avons le plaisir de compter parmi les lauréats notre ami Jérôme Leroy, qui s’est vu décerner pour Un dernier verre en Atlantide (La Table Ronde, 2010) le prix Maïse Ploquin-Caunan remis par les Quarante à « un recueil de poèmes en vers réguliers ou libres d’inspiration romantique. »
Le récipiendaire, très flatté, quoique légèrement effondré qu’on puisse le confondre avec un romantique, a promis de boire les 1000 euros du prix un jour prochain, notamment avec les Causeurs, contributeurs et lecteurs, qui souhaiteraient participer à de telles libations. Il préfère en effet, au détour d’un poème, se présenter de la façon suivante :
Je lis Nimier
Je lis Manchette
Je suis
Le petit hussard bleu de la côte Ouest
Un grand bravo à l’Académie Française, qui d’un même geste a su récompenser un sacré bon écrivain et qui, en plus, contribue par ses largesses à assurer un revenu complémentaire aux vignerons, aux cavistes et aux bistrots propagateurs de vins naturels
En effet, chacun sait ici que celui qui a écrit :« Je boirai la dernière bouteille de Pur Sang/De Didier Dagueneau/Quand je ne sais qui, je ne sais quoi, aura/Empoisonné les derniers points d’eau » est un adepte du verre libre.
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