Dans son dernier ouvrage, Jérôme Garcin ne passe rien à nos écrivains collabos, il les charge. L’amitié et la critique sont-elles compatibles ? se demande notre chroniqueur, après avoir ressenti un léger malaise à la lecture du livre de l’ancien critique du Masque et la Plume.
Jérôme Garcin vient de publier Des mots et des actes – Les Belles-Lettres sous l’Occupation. Cet auteur, qui est un ami, éprouve une passion pour la littérature, il écrit des livres qui sont remarquables et ont toujours bénéficié d’une critique enthousiaste. Son registre est infiniment varié, de l’intime à l’Histoire. À son égard, je n’ai jamais douté de la sincérité de ces louanges, précisément parce que je les approuvais et les partageais. Alors qu’en général, j’ai toujours jugé la critique française (littérature, cinéma et ou théâtre) connivente, clientéliste, excessive et donc fausse, oscillant entre l’hyperbole et la démolition et donnant trop rarement une impression de liberté
