Notre chroniqueur parle décidément une étrange langue — à moins qu’elle ne soit la langue de ces banlieues qu’il aime dénigrer, pour y avoir enseigné si longtemps — un sentiment que bien sûr personne ne partage à Causeur.
Loin de se limiter à la propagation du mysticisme païen et à la diffusion des éditoriaux de notre ami Alain de Benoist, la revue Eléments publie des enquêtes de fond. Par exemple ce mois-ci sur « le racisme antiblanc à l’école », « vérité interdite », s’il faut en croire François Bousquet qui a fouillé au corps ce non-dit de l’antiracisme.
« C’est un racisme qui n’existe pas, une légende urbaine colportée par l’extrême-droite et les suprémacistes blancs » — et pourtant, « s’il y a aujourd’hui un racisme aussi systémique que systématiquement nié, c’est celui-là ».
Tout part de la définition courante de la « race ». Voir l’usage extensif de la notion de « racisé », telle qu’on la trouve dans les organisations qui font de l’antiracisme leur fonds de commerce. Le racisé est celui qui porte sur sa peau la preuve d’une autre origine que la blanchitude — qui n’est pas une race, elle, plutôt le degré zéro à partir duquel les vrais êtres humains se catégorisent. Bronzé, très bronzé, noir. On croirait une réclame pour crème solaire.
Apartheid 2.0
De fait, nos croisés de l’antiracisme ont repris les critères de l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, qui définissait une
