Avec Ivan Rioufol et Jeremy Stubbs.
La libération de Boualem Sansal est une très grande nouvelle. Mais le fait qu’il a fallu l’intervention de l’Allemagne pour qu’elle se produise est, pour Ivan Rioufol, le signe d’une déroute de la diplomatie française. Le président Macron a eu tort de dire que l’écrivain avait été « gracié », car étant innocent de tout crime, il ne pouvait pas être gracié. Avec une très grande mauvaise foi, la gauche et le centre ont prétendu que, jusqu’ici, l’obstacle à cette libération était l’attitude combattive de l’ancien ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Pourtant, l’approche préconisée par ce dernier n’a jamais été adoptée. Dans ses relations avec l’Algérie, il faut plutôt que la France quitte cette posture angélique et naïve et se montre moins capitularde.
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Cette semaine a vu aussi la cérémonie de commémoration des dix ans des attentats du 13 novembre 2015. Le gouvernement semble toujours manquer de lucidité concernant l’islamisme qui, aujourd’hui, a fini par prendre racine en France. On doit néanmoins reconnaître que le président de la République, malgré les envolées lyriques assez prévisibles de son discours, a désigné clairement l’ennemi : le terrorisme djihadiste.
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